Aujourd'hui, promenade sur le Bosphore; flemmards,nous démarrons à 11h30, et plutôt que d'attendre le bus, nous choisissons la voie maritime en prenant le catamaran rapide pour KADIKOY, toujours surprenant de rapidité et de confort (si l'on accepte une tendance au tanguage par résonance avec la houle même sur une mer pratiquement plate ; c'est vite pénible et le timonier combat le phénomène en réduisant la vitesse dès qu'il se manifeste).
A Kadikoy, embarquement pour Eminönü d'où partent la plupart des tours sur le Bosphore. Ca parait compliqué, mais les trajets en bateau sont beaucoup plus agréables qu'en bus bondé. Nous avons chacun notre passe magnétique "AKBIL" qui évite d'avoir à faire la queue aux guichets ; les tarifs sont très bas : pour 50 YTL (nouvelles livres turques), environ 30€, nous utilisons pendant 5 jours 8 à 10 transports en commun, bus, tramway, bateau, métro, et même funiculaire. le seul problême est de trouver un guichet vendeur d'akbils, mais ensuite tranquillité assurée pour longtemps!
A Eminönü, nous choisissons un "Bogaz turu", une vedette qui fait le tour classique sur le Bosphore. La vedette se faufile sous le pont de Galata ( Photo 1 - il y a une trentaine de centimètres de marge entre le pont et le toit du bateau!) et retraversons vers la rive sud avec une escale à USKUDAR, puis longeons la rive asiatique en remontant le Bosphore. Le bateau est plein à craquer (photo 2), de touristes turcs ; très peu d'étrangers.
Juste après, et presque dessous le pont de l'Europe (inauguré en 1973 pour le cinquantenaire de la nouvelle Turquie), on peut admirer le joli palais Beyerbeyli (photo 3) construit en 5 ans, et terminé en 1865, le sultan ayant envoyé 400 musiciens pour agrémenter et accélérer le travail des ouvriers (merci, une fois de plus au guide du Routard pour le tuyau!).
Par rapport à ma première visite en 1978, il y a beaucoup de constructions nouvelles et on a du mal à retrouver les jolies résidences de vacances en bois que les riches stamboulottes avaient fait construire sur les rives du détroit à la fin du 19ème et au début du 20ème siècle (photo 4).
A l'endroit le plus resserré et le plus profond du Bosphore (700 m, 100 m), le courant atteint 5 noeuds et est dangereux pour les baigneurs ; le vent lève de petites crêtes blanches. C'est là que le trafic du Bosphore était contrôlé par une forteresse sur chaque rive, et qu'en 1988 a été construit le second pont suspendu (pont Mehmet Fatih) pour faire face au trafic automobile exponentiel entre Europe et Asie.
Ensuite le vapür (c'est comme ça qu'on appelle ces vedettes, même si les machines à vapeur ont été abandonnées depuis lurette pour le diesel) fait demi-tour, et nous revenons, moteur réduit, en un quart d'heure au point de départ, maintenant poussés par le courant. On a bien sur beaucoup moins l'occasion d'admirer la rive européenne, à cette vitesse.
Nous décidons de descendre à l'escale d'USKUDAR où il y a beaucoup à voir. Suite au prochain blog ; trop de belles choses à vous montrer, donc trop de méga-octets pour espérer que tout passe en un seul blog!
Pour le moment seule la photo du jolı petıt palaıs de Bayerbeyli est passee : J'essaie le reste en 2 foıs:
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire