Petite ballade dans le village ; une statue d'Atatürk en habit me rappelle Robert HOUDIN, le fameux illusionniste. Politicien et illusionniste, yaurait peut-être un rapport : rien dans les mains, mais parfois tout dans les poches (celles qui sont secrètes, que l'on ne montre pas!)
Maintenant, il faut songer à rentrer sans tarder car nous sommes à plus de 50 km de la marina. Justement un ferry remonte encore un peu, vers Rumeli Kavagi, puis traverse vers Anadolu Kavagi, sur la côte orientale. Lors de la traversée, nous croisons comme d'habitude le trafic du rail, mais on voit bien, à quelques km au Nord, l'embouchure de la Mer Noire, avec une pensée pour tous les fantasmes, les luttes d'influence qui y sont engagés.
Retour par la route : un petit autocar d'Anadolu à Beycoz ; de là un dolmus jusqu'à Uskudar. Prononcez "dolmouche" ; ce sont des taxis collectifs où on s'entasse à 10, qui suivent le trajet des bus et les dépassent aux arrêts. Leur clientèle est faite des gens pressés lassés d'attendre et les prix sont très bas. Dommage qu'il n'y en ait pas à Bakirkoy.
Encore un bus d'Uskudar à Kadikoy, vite attrappé malgré l'affluence, et nous rentrons par le catamaran à Atakoy.
Le 11, c'est le départ de Lilou, que j'accompagne tout triste à un taxi vers l'aéroport ; puis courses, nettoyage, dégivrage du frigo. Ya du travail capitaine ; la nouvelle équipe arrive demain.
Petit SMS en fin d'après-midi, ma Lilou est bien arrivée, et squatte à Paris chez une copine. A bientôt, ma petite chérie.
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