Au fait, j'ai oublié de vous dire qu'hier, juste en face du port de Boucoleon, j'ai aperçu au loin un sous-marin en regardant vers le sud ; un vrai, en train de manoeuvrer à la jonction du Bosphore et de la mer de Marmara ; regardez bien sur la photo, un peu au dessus des deux messieurs assis.
Ce matin, avec Lilou nous nous décidons à aller voir le palais de Dalmabahce, dans le quartier de Besiktas, sur la rive européenne du Bosphore ; ce palais ruineux construit par les sultans rebutés par l'humidité de Topkapi...les pauvres, ça leur flanquait la phtysie! En passant, la construction de ce gros pâté Napoléon III révisé par un orientaliste survolté, sur un terrain gagné sur le Bosphore ("un jardin rempli"), a passablement ruiné la Turquie. Espérons que les coquets bénéfices tirés des visites touristiques du machin lui permettra de se remettre à flot!
Une partie de kart dans le bus 96T qui part de l'aéroport, passe devant la marina, suit la mer jusqu'à Yenikapi, puis vire au Nord à ce niveau. Faut être attentif pour demander l'arrêt au croisement avec le pont sur lequel circule le tramway ; sinon, on se retrouve dans le souk des vélos, sous un pont autoroutier plus au nord, et il faut se taper 5 ou 600 mètres pour reprendre le tram. Le tramway moderne nous fait traverser Cemberlitas, Sultanhamet, le pont de Galata (vous suivez sur le plan?) et nous dépose à Besiktas où nous trouvons ce Louvre turc qu'est le palais Dolmabahce.
Fouille à l'entrée. Ici, il ya des contrôles avec portiques dans les supermarchés, la plupart des transports en commun et dans tous les musées ; mais ça se passe très vite.
Un militaire en tenue inspirée des MP (tout au moins dans les films) prépare quelque chose derrière une statue de militaire en MP un peu plus grande que nature ; ce n'est qu'à la sortie, voulant voir de plus près ce mannequin que je me suis rendu compte que la statue était un vrai bonhomme qui arrivait à rester plus immobile que les montreurs de foire déguisés sur les ramblas à Barcelone ; mais eux au moins y gagner leur vie. Les Horse Guards n'ont qu'à bien se tenir si ils veulent être aussi immobiles et stoïques que ces soldats turcs.
Après le parc à la française, mais avec un jet d'eau rococo où des cygnes crachouillent en l'air sur les nénuphars, une file d'attente (on la voit sur la photo derrière la portée de cygnes). Un seul quart d'heure d'attente car nous avons pris la précaution de nous pointer à midi et demi, à l'heure où les groupes s'empiffrent avant de reprendre leur parcours du combattant. C'est Juillet, et il y a de plus en plus de touristes ; pas mal de francophones, mais ce n'est pas forcément un avantage de comprendre la teneur de leurs remarques.
Les gardes jettent des sacs en plastique roses sur la foule qui les attrape ; je suis vraiment bouché aujourd'hui, c'est une façon assez cavalière d'inciter les bestiaux visiteurs à enfiler ces sur-chaussures par dessus leurs pompes pour ne pas trop user les tapis du palais.
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