Arrêt au terminus, à Eyup, quartier pauvre et à tendance fondamentaliste. Visite de la mosquée d'Eyup, dont la façade ornée de faïences est bien belle ; mais nous commençons à friser l'overdose de mosquées. Dans un coin, un iman s'enturbanne.
Dans le foule à la sortie, une fois de plus, de petits garçons sont déguisés en tenue de prince. S'agit-il des costumes de circoncision dont parle le Routard? La plupart ont une dizaine d'années, mais un tout petit est vraiment adorable dans son petit costume ; son papa est très fier de le prendre dans ses bras pour la photo.
Grâce à un téléphérique fait de 2 minicabines, accessible avec nos passes Akbil, nous sommes hissés au sommet de la colline qui borde le fond de la Corne d'Or. C'est le café Pierre Loti, d'où la vue est magnifique, et qui est un lieu très couru par les stambouliotes. Il y a un peu d'air, les parasols font de l'ombre ; c'est pour nous le coin le plus enchanteur de la ville. L'auteur aimait y fumer son narguilé, l'après-midi, en ressassant les peines de coeur que lui infligeait son aimé(e?).
Descente à pied au milieu des tombes d'un immense cimetierre surplombant la corne d'Or ; si Paul Valery avait connu, pas sur qu'il aurait demandé place au cimetierre marin de Sète. Les stèles sont discrètes comme toujours dans les cimetierres musulmans, mais très variées. Les notables ont droit de rappeler leur rang par une coiffure ; cela va du simple fez au turban complexe, sculptés dans la pierre.
Retour en bus à Eminonu, petite marche jusqu'à la gare de Sirkeci d'où notre train de banlieue nous ramène à Barkikoy au milieu des travailleurs turcs épuisés qui somnolent, parfois même debout. Un petit kilomètre de marche et nous sommes au bateau. Quelle journée!
Le lendemain, lever tard, vérification et essais du diesel (nous repartirons bientôt), recherche d'une bouteille de gaz en finissant après mille indications contradictoires par trouver une boutique de gaz turc. J'y reviendrai pour essayer de faire remplir ma bouteille vide de camping-gaz, mais pas sur du tout qu'il accepte.
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