lundi 7 juillet 2008

ISTANBOUL AVEC LILOU 01 et 03/07




Le premier juillet, nous restons à la marina ; travail sur les blogs et essais vains de transmission par wifi. Je n'arrive pas à rattraper mon retard. C'est déja long d'élaborer chaque blog, mais les transmissions sont galère dès que je veux joindre les photos. Finalement, c'est par l'ordinateur gratuit de la marina que ça marchera le mieux ; encore faut-il qu'il soit libre, qu'il marche (un seul des deux ordi mis à disposition parait fonctionnel),que ce soit le matin, à une heure où le réseau n'est pas saturé. Pas facile!


Le 2 juillet, visite au Grand Bazar, de la citerne de Théodose et de la citerne aux mille et une colonnes ; je fais des photos des chapiteaux car toutes les colonnes sont signées : c'est ainsi que les artisans pouvaient se faire payer! Je ne vous passe pas les photos car elles n'ajoutent rien à celles que vous avez déja pu voir sur le site.


Juste l'image d'une patisserie où les différents gateaux sont rangés de façon géométrique ; ne salivez pas trop, l'informatique n'est même pas fichue de transmettre le gout et les odeurs ; vous pariez que ça viendra?. Et puis aussi une calèche dans Istanboul ; c'est rare, heureusement car ça ne doit pas améliorer la circulation ; et il faut vraiment avoir envie de respirer du gaz d'échappement et de foutre son fric en l'air ; mais c'est bien joli tout de même.


Entre Cembarlitas et Sultanhamet, nous découvrons un cimetière pour les membres de la dynastie ottamane ; il n'est pas mentionné dans le Routard ou tout au moins, nous n'en trouvons pas mention. Balade parmi les tombes dans un environnement paisible ; une me plait particulièrement car elle représente une voile de marine : un sultan navigateur?


Ce qui nous tire l'oeil, c'est une carte qui représente les conquêtes de la dynastie ; au maximum, l'empire ottoman s'étendait du Maroc, aux portes de Vienne, tout le monde le sait, et encore cette carte fait l'impasse sur l'Andalousie. Ce qui est saisissant c'est de VOIR l'enormité territoriale de cet empire qui forme une grande pince prête à consommer la petite Europe occidentale de l'époque ; l'Arabie et l'Egypte font partie du lot. La Turquie elle-même parait minuscule englobée dans cet ensemble. Peut-être en ce moment l'Europe communautaire donne t'elle la même impression aux turcs; mais avec la différence qu'eux semblent prêts à se fondre dans l'ensemble, alors que l'Europe a résisté. A noter aussi qu'à l'Epoque les 3/5 au moins des côtes méditerranéennes étaient sous domination ottomane. Peut-être pas de barbarie mais des barbaresques qui ne facilitaient pas nos communications marıtımes a l'epoque. En 1830, l'Europe reprenant du poiıl de la bete en cessant proviısoirement de se dechirer exıge de la Turquie la cessatıon des activites de piraterie: Elles etaıent alors essentıellement le fait de pirates algeriens bases au sud du Montenegro a ULCINJ ; c'est d'aılleurs en visitant cette ville l'annee dernıere que j'avais apprıs cette hıstoire: La Turquie obtempera en bombardant le vıllage incrimine, detruisant du meme coup les pirates, le village et sans doute des habitants qui n'avaient rıen a faire avec la piraterie. L'hıstoire est elle en traın de se repeter en mer rouge : D'apres les journaux ça semble bouger a Djibouti. Une histoıre au Levant pour un probleme de Ponant?


Le soir nous assistons à une représentation de derviches tourneurs, curieusement dans l'enceinte de la gare de Sirkeci où sous avons retenu nos places. C'est une secte religieuse qui utilise la danse pour communier avec Dieu. Quand le derviche tourne, sa main droite est dirigée vers le ciel, et la gauche vers la terre ; il ne garde "rien pour lui", et se contente de capter la parole de Dieu, et de la retransmettre à l'assistance. En somme une sorte de transmetteur-réémetteur, un peu comme les antennes qui transmettent la bonne parole de nos portables vers la terre entière. Les sectes étaient interdites du temps d'Ataturk ; elles sont tolérées depuis 1950, mais cantonnées à des cérémonies qui s'apparentent plus au spectacle qu'au religieux. L'assistance est en grande partie touristique, mais cela n'empêche pas la beauté du spectacle. Je me suis demandé si une augmentation du nombre des derviches ne pourrait pas améliorer les télécom turcs souvent à la limite de la saturation ; ne voyez là que la boutade d'un impie impénitent. J'ai pu tourner (dédémment c'est communicatf) des séquences vidéo et j'essaierai de vous transmettre la plus courte bien que ça paraisse un peu compliqué puisqu'il faut passer par Youtube. J'en ai même une prise au téléphone portable, donc avec musique, mais mon ordi portable HP refuse de bluetoother avec le NOKIA tant qu'il n'aura pas le bon pilote!

Aucun commentaire: