Faute d'avoir la verve de Louis-Ferdinand, je vous le fais un peu court ; tout de même l'escalier de cristal signé Baccarat, les marbres sculptés du hammam, les 4,5 tonnes du lustre qui décore la salle de 2000m2 réservée aux audiences (offert par la reine Victoria ; cristal de Waterford ; même pas du baccarat ; chaque fois qu'ils lui grapinaient un bout de son empire, les occidentaux consolaient le sultan avec ce genre de babiole!), je peux pas faire l'impasse!
Avec ces décors et quelques personnages de dessin animé, on pourrait faire un Dysneyland d'enfer, non?
Vous avez vu dans quel état je suis à la fin de la visite... reflèté par un miroir concave!
C'est pas fini, double peine ; après le palais et un peu de jardin, on remet ça au harem, également très grand. Nous surprenons beaucoup en refusant de joindre le groupe anglophone pour opter groupe turcophone ; tant qu'à faire de ne rien comprendre au baratin expédié par les guides, pas de raison de s'en priver. Heureusement, sans doute par hasard, la décoration de la résidence des dames est beaucoup plus simple, et c'est tout de même plus émouvant que tout le falballah d'apparat du palais.
C'est là que se trouve la chambre où est mort Ataturk ; elle parait presque dépouillée ; un simple confort bourgeois.
Pour nous remettre, un coup de funiculaire nous monte à Taksim où nous déambulons dans la rue piétonnee et cossue d'Istiqlal Cadesi jusqu'à Galata ; j'en profite pour m'acheter un short et un beau polo chez Benetton. C'est l'époque des soldes, avec rabais annoncés sur toutes les vitrines (Indirim 40%) pour attirer le chaland.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire