mercredi 2 juillet 2008

DES CARTES POUR ISTANBOUL

J'ai photographié la carte pas terrible que j'ai achetée à un camelot.

Première photo : vue d'ensemble ; la marina n'y figure pas ; elle est plus au sud-ouest (en bas à gauche), à une dizaine de kilomètres de YENIKAPI.

Deuxième photo : Istanboul "historique", rive européenne du Bosphore, avec l'enfilade mosquée bleue (Sultanhamet), Sainte Sophie, et palais-musée de TOPKAPI, le grand Bazar, la gare européenne de SIRKECI dans le quartier d'EMINOMU ; zone limitée au Nord par la Corne d'Or.
Troisième photo : Istanboul "moderne", avec la grande artère piétonne d'Istiqlal Caddesi, de TAKSIM à la tour de GALATA ; en bordure de la corne d'Or, traversée par le pont de Galata, le quartier de KARAKOY.

Quatrième photo : Istanboul "asiatique", du côté sud du Bosphore, avec USKUDAR, en face d'EMINOMU, et KADIKOY, plus au sud.

C'est pas génial, mais débrouillards comme vous l'êtes, vous aurez bien plus de renseignements sur Google Earth. Enregistrez tout de même ces cartes, elles vous permettront de mieux situer nos pérégrinations.

Encore un petit truc ; Byzance (le nom initial de la ville) a été fondée par les grecs (un nommé Byzas) au 7ème siècle av JC, sur la rive Nord, en face de Chalcédoine (emplacement actuel de KADIKOY) ; elle devient Constantinople (ville de Constantin), capitale de l'empire romain d'Orient en 330 Ap JC, bien sur sous le règne de Constantin, et bien vite l'empire romain d'Occident (chez nous) tombe au main des barbares et cesse d'exister en tant qu'entité. En 1204, nos vaillants croisés mettent joyeusement à sac Constantinople, pillent (et ramènent à ROME!) ses trésors et l'affaiblissent définitivement. Petits meurtres entre chrétiens! En 1453, Constantinople, vestige exsangue et isolée de l'empire byzantin tombe aux mains des ottomans. C'est la date qui marque officiellement la fin du moyen-âge ; 50 ans après, l'Europe découvre l'Amérique et joue la carte "Far West", en oubliant un peu son berceau méditerranéen. Quand au nom d'Istanboul, l'origine en serait que les soldats ottomans demandaient leur chemin aux populations terrorisées qui leur répondaient en grec : vers la ville , eis ten polin. D'où le nom d'Is-tan-boul qu'ils auraient cru être le nom de la ville. Hum Hum! trop beau pour être vrai; les ottomans étaient loins d'être ignares.
Ca ne passe pas ; je lance le blog et j'essaye a nouveau sans texte.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bonsoir !
Je suis Virginie, une collègue d'Evelyne, qui si j'ai bien compris va vous rejoindre lundi. Juste quelques mots pour lui dire bonjour et vous souhaiter bonne route à tous, je vais tâcher de suivre votre périple. Très bien votre site! Merci pour ces récits de voyage.