Bien à l'abri dans mon petit port de Vlikhada (Photo 1), je mets à profit les 4 jours d'attente pour nettoyer le bateau, et effectuer les entretiens nécessaires.
Tout d'abord, la vidange et l'entretien du moteur diesel qui me prennent un après-midi, sans difficulté particulière. Faire tourner un peu le diesel pour chauffer l'huile, puis introduire le tuyau en plastique et pomper (j'ai acheté à Marmaris une pompe neuve) l'huile usagée dans une bouteille vide. Pas de changement du filtre à huile, ce sera pour la prochaine vidange. J'en profite pour démonter la pompe à eau et changer systématiquement le rotor ; bonne idée, celui que j'avais mis en place en Sicile quand j'étais tombé en panne de moteur commençait à se fissurer à la bas des pales. C'est tout de même plus facile à faire au port que dans une mer un peu forte!
Le lendemain est consacré au dinghy ; j'ai vérifié qu'il était tout mou une heure après le gonflage. Je gonfle les boudins, frotte dessus à l'eau savonneuse et finit par repérer 3 petits points de fuite à l'avant près de l'attache. IL s'agit manifestement d'une malveillance, sans doute un plaisancier peu plaisant qui avait été gêné par le dinghy quand François le nettoyait à Marmaris. C'était d'ailleurs l'impression de François car quand il avait gonflé l'annexe pour la nettoyer, au départ elle ne fuyait pas. Je découpe 3 petites pièces dans le kit de réparation que j'ai pu trouver chez un shipchandler de Santorin (pourquoi les ships grecs sont ils toujours installés dans la montagne et non sur la côte???). Bien sur je n'ai pu faire cette course qu'en louant une voiture ; VLIKHADA est d'ailleurs très isolée, et en dehors de 3 tavernas, on n'y trouve strictement rien à moins de 4 km. Vérification après réparation : le dinghy met plusieurs heures à se dégonfler ; il ya sans doute encore un petit trou, mais l'autonomie est suffisante pour aller à terre d'un mouillage...en emportant le gonfleur.
Maintenant que c'est à jour, le 29, je vais enfin visiter Thira, la capitale de l'île située en surplomb de la caldera (la chaudière, nom donné au vaste cratère du volcan noyé par la mer). Pour mémoire, je rappelle que l'explosion du volcan en 1450 avant JC (3457 avant l'avènement de notre bon souverain N. le petit) a détruit l'île et sans doute par le tsunami secondaire à l'explosion ravagé la Crête pourtant distante de plus de 100km en faisant disparaître la civilisation minoenne. Il faut dire que le cratère de Santorin est plus vaste que celui du Krakatoa responsable d'une explosion similaire il y a un siècle.
Thira est vraiment charmante, mais envahie de touristes vissés à leurs objectifs, et il y fait très chaud à midi. Dans la journée, ça donne ça (Photo N°2). Entre les restaurants chicos, on a de beaux aperçus de l'île centrale du volcan, Nea Kameni, réapparue à l'occasion d'autres périodes d'activité du volcan, assez récemment (Photo N°3); elle est parait-il infestée de gros rats qui n'hésitent pas à monter sur les bateaux ; une escale à éviter.
De luxueuses demeurent partent à l'assaut de la falaise brun-noirâtre , par endroits rougeatre (Photo N°4). Un téléphérique installé (Photo 5) récemment permet de monter du petit port à la chora ; ce port n'a guère de place pour les bateaux de passage (il faut s'accrocher à une tonne et porter un bout à terre ; quand une dizaines de batiment sont amarrés ainsi, bonjour l'angoisse pour ceux du milieu lorsqu'ils veulent partir ; sans compter le ressac dû au manège incessant des promène-...touristes).
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