Nous avons 12 heures de route à faire , donc réveil tôt. Je suis réveillé par l'alarme de mon téléphone portable à 5 heures. Je m'habille silencieusement, prépare tous les éléments nécessairees. Il n'y a pas un souffle de vent et je peux donc enlever toutes les amarres sans bouger ; mise en route moteur, une petite poussée contre le quai à l'avant pour déborder, et en avant; mais malgré toutes mes précautions, Michel est réveillé par le moteur et vient me rejoindre.
Départ à 5h20, la nuit n'est pas tout à fait complète, mais c'est toujours impressionnant de sortir dans cesz conditions d'un port que l'on ne connait pas. Comme d'habitude le traceur fait merveille et nous guide avec sureté ; de tout façon, une fois sorti du port, le phare situé à l'extrémité SW de l'ile de Pisos nous indique la passe pour sortir d'Ormos Navarinou : il suffit de le laisser à tribord pour passer dans la mer ionienne en toute sécurité. Un faible croissant de lune, en conjonction à 10° avec Venus est encore visible à 6 heures alors que le jour se lève (Photo N°1 , mais Venus a refusé d'y figurer sans royalties!).
Le brouillard formé cette nuit par advection a décollé de la mer, mais reste suspendu à 100 mètres au dessus de nos têtes, donnant un aspect sinistre à la côte W Péloponnèse (Photo N°2). On voit bien sur la photo qu'il persiste dans les vallées.
Sauf pour quitter Ormos Navarinou (F3), le vent reste pratiquement inexistant (F1 à 2 jusqu'à 9h), passant subpretiscement du NE au SW. La brume nous empêche de voir les ilots Strophades au passage . Un peu plus au sud, la route des cargos sera plus dégagée et nous en croiserons 2 ou 3 mais à bonne distance.
A 10h30 , enfin une bonne brise F4 du SSW : sous grand-voile et gênois, au grand largue Ticotte affiche 5,8 Kts. Malheureusement le vent mollit un peu et nous devons soutenir la moyenne en reprenant un peu de moteur. Il ne faut pas flaner si nous voulons arriver de jour (pas indispensable mais tout de même plus pratique.A 13h30 nous croisons à faible distance 5 dauphins dont deux viennent nous saluer mais trop brièvement pour les photographier.
A 15h nous reprenons contact avec la terre, on aperçoit travers babord, loin dans la brume le cap Katokolon (repère pour le port du même nom, port de déroutement possible)
A 16h30 on commence à apercevoir Zante (Zakynthos) au loin, le vent SSW à force 3 nous pousse bien, mais il faut toujours un peu de "brise diesel" pour garder une estimée d'arriver correcte.
A 16h30 on commence à apercevoir Zante (Zakynthos) au loin, le vent SSW à force 3 nous pousse bien, mais il faut toujours un peu de "brise diesel" pour garder une estimée d'arriver correcte.
A 19h10, nous sommes amarrés (Photos 3 et 4), ancre larguée à l'avant, cul à quai dans le port de Zante. Pour une fois, la manoeuvre n'est pas trop pénible, avec Michel à l'avant pour s'occuper de l'ancre, et Zöe à l'arrière pour passer les amarres. La ville (et presque toutes les maisons de l'île) a été détruite par tremblement de terre de 1953. Reconstruite, elle a perdu un peu du charme vénitien qui la caractérisait
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