lundi 8 juin 2009

De Thirasia à Ios 02 au 04/06 - 1











Vous l'aurez remarqué, j'ai définitivement renoncé à la Crête pour cette année. Non que la Crête ne présente un intérêt touristique, mais les ports y sont peu accueillants et rares ; tous les plaisanciers qui y sont passés me le confirment : très beau pays à visiter mais il vaut mieux y aller par avion! De plus, Alix est souvent malade au début ; autant lui prévoir de petites traversées pour commencer, donc continuer à visiter les autres Cyclades du Sud. Nous choisissons donc Ios, Sikinos, Folegrandos et Milos avant de rejoindre Cythère.





Une petite photo (N°1) de Thirasia tout petit hameau du port, avec quand même son faux moulin (les vrais sont sur les lignes de crête, pas au fond d'une crique). Il est tard, nous nous croyons les seuls touristes, mais un ferry débarque quelques jeunes américain(e)s qui se dirigeront vers la chora. Nous serons les seuls clients du restaurant et observerons le manège des ânes, moyen de locomotion visiblement le plus utilisé pour monter le raidillon qui zigzague jusqu'à la petite chora perchée sur la falaise (Photo N°2 le matin en partant). Nous sommes encore sur le volcan de Santorin mais loin des meutes de touristes de Thira.





Départ le lendemain matin vers 10 heures pour Ios, un saut de puce de 18 milles nautiques vers le nord. Un dernier regard à Santorin que nous avons quitté par la brèche N du cratère entre Thira et Thirasia. Le vent est variable sans dépasser F3, et nous sommes donc au moteur, avec la GV, trop au près pour envoyer même la trinquette.





Et nous voilà au port d'Ios, au fond de l'Ormos Iou. Bonne surprise, il y a des pendilles, pas besoin de jeter l'ancre avant d'aller à quai. Nous nous amarrons à bonne distance du quai, Ios est célèbre pour le ressac créé par les ferries et les bateaux au moteur, qui agite en tout sens les bateaux amarrés et par fois en fracasse l'extrémité sur le quai (François m'avait prévenu ; celà lui était arrivé!).





Ios est parait-il le paradis des nudistes, mais ils sont sans doute partis se rhabiller et nous verrons surtout des petits jeunes de toute nationalité (suisses et anglais surtout me dit Alix) qui se shootent systêmatiquement à l'ouzo pour oublier toute la galère qu'ils ont du vivre pour arriver à décrocher leur diplôme de fin d'études secondaires! Au restaurant, le soir, je suis amusé par le manège d'un chaton qui suit sa mère pas à pas dans l'espoir de partager la tête de rouget qu'elle a dans la gueule ; il ne la lâche pas d'une semelle malgré ses accélérations, ses détours, ses arrêts brusques. De guerre lasse, elle se décide à poser son butin pour le déguster, le minou se précipite pour en profiter ; alors elle lui met une patte sur la tête pour l'empêcher de manger! (Photo 3).





Après l'approvisionnement au Marinopoulos du coin (filiale de Carrefour!), nous louons des scooters pour visiter l'île. La chora est peinte à la chaux, fleurie comme d'habitude ; je préfère m'amuser avec l'enseigne d'un restau qui nous propose sa traditionnal cousine! (photo 4).

Aucun commentaire: