Mais il faut prendre contact avec le club NOKTA, que je finis par découvrir non sans mal(photo 5), près de la Netsel marina, qui borde toute la ppartir est de la ville. L'accueil de Cécile et Emilia est chaleureux, et Jeff, le responsable technique, viendra voir Ticotte dès que je serai admis dans la marina. Un saut en dolmus jusqu'au bureau de la marina ; on s'explique mieux de vive voix qu'à la radio. Je pourrai avoir une place lundi 18, en m'annonçant sur le canal 72 à la VHF.J'avance aussi les lessives en lavant les taies d'oreillers à la main ; repasse une couche de lasure sur le liston (bordé en bois qui entoure le pont), les bittes d'amarrage et le 1/4 de rond qui entoure le cockpit; passe une couche de vernis sur toutes les parties extérieures du cockpit pour les protéger du soleil d'hiver ; je hisse le pavillon NOKTA à babord (photo 6), puisque pour la première fois je fais partie d'un club! Je retiens même pour 3 jours à l'Otel Puppa, car entre le retour de la croisière avec Jean Yves et mon départ vers Paris (début septembre, les prix commencent à se tasser), le séjour prolongé sur Ticotte à terre ne me tente guère compte tenu de la canicule. Sur l'eau, la température intérieure est déjà à peine supportable, mais à distance de cette régulation thermique, ça ne doit pas être tenable plus de 2 jours.
Lundi arrive, je prends contact avec Yacht marina par radio, mais pas de réponse ; un coup de téléphone me rassure : je suis bien attendu. Dix minutes de traversée, bien sur sans déplier les voiles, un dinghy se présente dès que je m'annonce à la VHF, et me guide vers une toute petite place le long d'un quai où je suis vite amarré avec l'aide efficace des marineros du dinghy. Une heure chez les James Bond girls du staff administratif pour établir le contrat ; il faut dès maintenant déterminer la date de remise à l'eau, et la respecter sous peine de pénalité! ce sera le 4 mai 2009. Il ya la wifi, et la possibilité d'imprimer les documents sur les ordinateurs mis à disposition. Tout est très propre et très bien organisé pour un tarif très inférieur à la ruineuse marina d'ATAKOY (mais Istanboul oblige!).
Jeff passe me voir et prend note de tous les travaux que je demande. Les devis seront prèts lorsque je reviendrai de croisière le 28. Je commence à démonter les voiles (photo 7); les plaisanciers de passage sur le quai me proposent de l'aide pour enfourner les voiles dans les sacs. Il y a même un grand bac pour laver les voiles et un mat à côté pour les sécher; pratique, Port Camargue devrait bien en prendre de la graine ; les tarifs des voiliers pour laver les voiles en France sont tout à fait prohibitif, et le self service ne demanderait pas beaucoup de place.
Le 19, je vais voir les grutiers à 9 heures pour connaitre l'heure prévue pour m'accueillir ; en fait c'était le bateau qu'ils attendaient à 9 heures ; pas de temps à perdre, j'entre dans la darse à 9h15 ; le vent s'est levé et risquait de m'empêcher d'appareiller, mais les grutiers ont appelé les marineros qui me décoincent en tirant transversalement l'avant du bateau avec leur hors-bord. La procédure est plus longue qu'à Port Camargue car un plongeur (photo 8) fixe lui même les sangles en vérifiant de visu qu'elles ne risquent pas d'endommager les parties fragiles ; la veille j'avais démonté l'hélice du loch par précaution.
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