Mais après la salade grecque et une ébauche de sieste, voilà qu'Alix s'inquiète avec raison de l'attache du dinghy. Déjà à Patmos, après les coups de butoir de la mer (vous comprendrez mieux quand je vous ferai passer les vidéos!), nous avions constaté que l'attache avant par lequel Ticotte le tire par le bout du nez commençait à se déchirer, mais cette fois, visiblement la déchirure s'aggrave. Nous le hissons péniblement à bord et l'assurons aux chandeliers tribord. Belle prise semble dire Alix (photo 5)! Ensuite, elle s'exerce aux joies du tangonnage du génois, juste quand, dans le détroit qui sépare la pointe est de Kos du continent turc, le vent ragaillardi par effet Venturi nous refait un petit coup de F6 pendant une demie heure.
Arrivée à la marina de Kos ; une marina active, pour une fois ; l'appel VHF sur canal 09 n'entraîne aucune réponse, et ce n'est qu'à l'entrée de la marina, dont le brise-lame porte le nouveau canal d'appel :77, que nous sommes poliment éconduits. Plus de place, et le conseil d'essayer au port, distant d'unb petit nautique. Essai tout aussi infructueux au port, où une dizaine de gros promène-couillons archi-bondés manoeuvrent en tout sens, et deux ou trois voiliers s'essouflent à essayer de rentrer en marche arrière au quai contrés par un vif vent traversier. Nous quittons ce capharnäum, pour aller mouiller entre port et marina, un peu abrités par un retour de la jetée du port qui sert d'amarrage aux cargos ; il y a déjà trois bateaux, et nous sommes rejoints par deux autres également échaudés.
Un petit tour à terre, après avoir vérifié que l'ancre tient bien ; Ticotte, toujours reconnaissable sa silhouette élancée, et à son petit mat a bien fière allure, vue du quai (photo 6). Le choc d'un bord de mer bourré de touristes aoûtiens déplorablement standard, deux heures au café internet du coin pour vous transmettre le blog précédent (celui de Patmos), un bon repas chinois (faut bien changer du grec, de temps en temps, et puis là, il n'y avait personne!), et nous rentrons à bord vers minuit, tous gais, guidés par le feu de mouillage que je n'avais pas oublié d'établir.
Dimanche matin, nous sommes réveillés à 8 heures par une escouade de soldats avec fanfare qui viennent hisser le drapeau (photo 7) comme je l'avais déjà vu dans une autre île. Derrière eux, un batiment administratif reconstruit après le tremblement de terre de 1933 (comme toute la ville) par les italiens qui ont occupé l'île de 1912 à 1943 ; parait-il que c'est dans le style vénitien! plutôt modern style avec une touche mussolinienne. Nous décidons d'aller à terre, moi, pour vésiter l' Asclépion de Kos, Alix, pour glaner des renseignements pour structurer son retour à Lesbos d'où elle doit décoller le 16 au matin. Nous laissons, comme la veille le dinghy accroché à la balustrade de la jetée, à quelques mètres de la plage de galets.
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