mercredi 1 juillet 2009

De Zakynthos à Argostoli 21 et 22/06
















Il y a une quarantaine de milles nautiques à couvrir ; pas la peine de partir trop tôt. Malheureusement l'anglais ancré à notre gauche décide de partir avant nous. Il avait mis sa chaine d'ancre en biais, et ça ne rate pas, elle est sous la mienne et celle de notre voisin de droite dont les ancres sont bien droit devant. Il se décroche difficilement, après avoir plongé car il avait réussi à enrouler la chaine du voisin dans son hélice, et balance nos ancre emmélées en vrac. Comportement rare pour un anglais ; habituellement, je les trouve bons marins et respectueux des autres.






Nous passons donc un quart d'heure à nous dégager, moi à la barre et Michel au guindeau. C'est vraiment parti à 10h50, et nous voyons défiler les verdoyants paysages de Zante. Traversée tranquille, vers midi, un bon vent du sud-est pousse Ticotte sous gênois seul (Photo N°2) à 4,5 Kts.






Michel est déjà au piano (Photo N°3) et nous concocte de gigantesques côtes de porc avec des pommes de terre revenues et une pointe d'ail. Zöe se détend à l'arrière (Photo n°4).
A 14 heures, nous doublons le cap Stinari, avec ses belles grottes bleues, et continuons cap au NW vers le golfe d'Argostoli, capitale de l'île de Céphalonie, la voisine d'Ithaque (elle faisait partie du domaine d'Ulysse). Grand largue sous GV et gênois, avec une houle modérée.
Le golfe incise largement la côte S de Céphalonie, puis une barre rocheuse en détache une petite baie où se situe le port, à tribord. Son entrée est marquée par un phare de style dorique, original. Cliquez sur la photo N°5 si vous voulez mieux le voir.






Nous trouvons une place le long du quai, c'est tellement plus facile, et les amarres sont à poste à 19 heures. Il ne reste plus qu'à aller tester les restaurants ; plus nous remontons les îles ioniennes, plus la nourriture est correcte ; merci aux italiens d'avoir inculqué des bases sérieuses aux cuisiniers grecs ; ailleurs, j'ai l'impression que la cuisine est plutôt considérée comme un jeu de hasard ; des fois, c'est pas, mauvais, question de chance!.






Céphalonie a été très touchée par le tremblement de terre de 1953, et entièrement reconstruite, elle y a perdu en intérêt. Elle m'a paru plus aride que Zante.






Le lendemain matin, je vois arriver un Océanis au drapeau français, qui manoeuvre joliment, et arrive à quai, quelques bateaux plus loin que notre emplacement. Michel ira discuter avec lui. Sous pilote automatique, seul à bord, il a épuisé sa batterie et n'a pu faire démarrer son moteur. Impossible de louvoyer pour entrer dans le golfe, de nuit, alors il a barré toute la nuit en attendant le matin. Je ne comprend pas bien pourquoi il ne s'est pas mis à la cape pour se reposer ; pas besoin d'électricité. Il est vrai que si ses feux de navigation ne fonctionnaient pas, il était forcé de veiller tout de même!






Nous voulions louer une voiture, mais en nous y prenant trop tard, nous ne trouvons plus que des scooters. Je préfère laisser Michel et Zöe batifoler à deux sur leur engin et rattrapper un peu le retard des blogs! Ils verront de beaux paysages, mais ont trouvé moins de charme à Céphalonie qu'à Zante.

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