L'après-midi de notre arrivée, nous visitons la cité derrière la marina d'Atakoy.
C'est une agglomération importante, Bakirkoy, qui fait partie de la constellation d'Istanboul. Nous y faisons un tour avec les copains ; les rues grouillent d'une population active et bigarrée ; les publicités de mode y cotoient les femmes voilées (un bon 10% de la population féminine, la plupart avec un foulard de couleur et une sorte de gabardine, sans doute pour gommer les formes féminines, mais elles sont parfois moulantes! - une minorité est voilée de noir avec juste une fente pour les yeux, ou libérant tout de même le nez).
La circulation est démente et anarchique ; les feux rouges ne sont pas toujours respectés, par les piétons en tout cas ; le klaxon à tout propos semble être un must ; l'idée de freiner pour éviter un piéton ne semble pas s'imposer ; un petit coup de volant pour contourner en frolant est déja la marque d'une grande courtoisie mais la règle semble plutôt d'intimider l'audacieux en lui fonçant dessus; ole!!!.
Les minarets sont nombreux et les appels à la prière du muezzin, transmis par haut parleur rythmeront nos jours et nos nuits. C'est le cas depuis que nous sommes en Turquie. Un minaret enchassé entre deux batiments plus modernes nous intrigue ; la modernité est-elle en train d'étouffer la religion ou de la soutenir ; la photo ne permet pas de trancher.
Finalement nous arrosons avec sérieux (les initiés comprendront) notre arrivée dans l'ancienne capitale de l'empire ottoman dans un pub ; les établissements qui servent de l'alcool ne sont pas légion.
Au diner, Bernard utilise avec compétence le langage des mains faute de vocabulaire ; en tout cas il est très convaincant.
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