dimanche 22 juin 2008

DE MARMARA A ARMUTLU

Les equipiers sont tentes par une navigation de nuit et nous partirons donc ce soir un peu avant le crepuscule ; nous avons le temps, et nous decidons de reprendre le projet initial d'etape vers le mouillage d'Armutlu, au sud de la mer de Marmar, a l'entree du golfe Gemlik. Il est bien protege des vents du Nord, et ce n'est pas le faible vent Sud prevu qui mettra en danger le mouillage.
Michel pique un roupillon sur le quai pour mieux preparer les quarts de nuit. La route sera calme avec une mer plate, peu de vent sauf par intermittence, et a l'ecart du rail principal qui traverse la mer de Marmara entre les Dardanelles et le Bosphore.

Nous levons les amarres a 19 heures ; un dernier regard a ce charmant petit port ou tout le monde etait tres accueillant, particulierement le filou qui est venu nous demander 30 livres turques (20 euros) pour l'amarrage, et a disparu avec mon billet de 50 livres. Le lendemain le vrai est passe, et nous a explique qu'il fallait toujours exiger un reçu ; emu par notre histoire il ne nous a compte qu'une journee ; 30 livres aussi, un peu cher pour un amarrage sans assistance, sans eau ni electricite. Mais cela n'enleve rien a la gentillesse ambiante, et les restaurants ont des prix tres bas.

Un magnifique coucher de soleil, une nuit sans probleme sous une merveilleuse pleine lune qui nous eclairera a giorno jusqu'a 4 heures du matin. Juste un intrus en cap de collision mais que nous eviterons sans probleme en forcant l'allure. Il se revelera ensuite être un bateau militaire qui a un peu patrouillé dans le coin avant de nous abandonner.

Au matin, le bref salut de 2 dauphins ; au cours de cette croisiere nous n'avons croise que de grands dauphins, seuls ou par paire, rares et peu joueurs. Cela change des bandes de 20 ou 30 individus rencontres da,ns la mer d'Alboran, il ya deux ans et qui jouaient autour du bateau pendant une demie heure. La mer de Marmara semble tres depeuplée en poissons, et ne peut nourrir beaucoup de cetacés. Nous nous posons d'ailleurs la question des pecheurs qui reviennent souvent a l'aube avec quelques kilos seulement de poissons. La television turque tournait d'ailleurs un reportage a ce sujet pendant notre escale a Marmara. Je n'ai pu en photographier qu'un, et encore sous l'eau ; il vous faudra beaucoup d'imagination pour le deviner!

Impasse sur les photos ; je continue avec les textes pour vous donner des nouvelles

Aucun commentaire: