vendredi 29 mai 2009

Promenade en ballon - Omelette aux morilles 3

















Voilà ce que je voulais vous dire et qui a été zappé ; heureusement blogger l'avait enregistré en brouillon, et je viens de la retrouver.



Je suis désolé, mais les photos ne traduisent pas toujours bien le miracle de ce vol ; j'ai manqué de place sur l'appreil, il a fallu changer les piles, et quand nous volions à toucher un peuplier (j'ai cueilli une branchette) ou à deux mètres de la paroi d'une cheminée de fée, ons'en met plein les mirettes sans songer à mitrailler.

Les trois ballons sont partis ensemble et ont volé à quelques mètres, les pilotes s'amusant à les faire toucher ; cela s'est poursuivi avec le second ballon après avoir lâché celui qui ne faisait qu'un vol d'intiation.

Le pilote dispose de trois commandes :

- la manette des gaz qui lui permet de déclencher un, deux ou les trois brûleurs pour chauffer l'air et faire monter le ballon ; la réaction de fait avec une grosse inertie, d'une vingtaine de secondes. C'est impressionnant de voir s'approcher une paroi rocheuse, de voir Kaîli lancer le brûleur 5 secondes et de continuer à voir la paroi s'approcher pour s'effacer au dernier moment ; il faut vraiment une maestria extraordinaire pour se permettre de jouer avec les obstacles avec une telle précision.

- la soupape permet au gaz chaud de s'échapper, pour limiter la montée ; une pilote expérimentée comme Kaïli ne s'en sert pratiquement jamais car elle sait parfaitement doser ses coups de brûleur. A l'atterrissage, l'ouverture en grand de la soupape permet aux gaz de s'échapper et évite que le ballon ne reparte.

- une autre corde est reliée à de petites soupapes latérales et permet au pilote de faire tourner le ballon pour améliorer sa visibilité et varier le panorama des passagers.

Les instruments de contrôle rappellent bien sur ceux de l'aviation ; pas de badin puisque la vitesse par rapport à l'air est nulle; la vitesse sol et la direction sont contrôlées au GPS ; bien sur un altimètre et un vario très sensible.

Nous avons volé dans de petites vallées, en slalomant entre les cheminées de fée, ce qui nécessite une connaissance des phénomènes micrométéorologiques stupéfiantes : des courants locaux nous faisaient faire le tour d'une cheminée de fée puis nous ramenaient au centre de la vallée.

Puis nous avons volé un peu plus haut, survolé Uçhisar à 200 mètres, pris alors dans un vent un peu fort pour le ballon : 17,6 noeuds tout de même.

Puis en redescendant, l'écoulement s'est calmé ; les équipes au sol en contact radio nous avaient précédés sur l'aire d'atterrissage et disposé les remorques le long d'un chemin au bout d'un champ. Ce qui m'a bluffé le plus, c'est l'atterrissage : Kaïli survole le champ à 4 ou 5 mètres de hauteur , demande par radio à sa remorque d'avancer de quinze mètre, et pose le ballon directement sur la remorque!! Bravo l'artiste! et elle réussit ce prodige environ 8 fois sur 10, évitant à l'équipe la peine de hisser la nacelle.

J'oubliais le plus sympa. La chienne Bexie qui ne nous a pas quitté ; tout le temps du vol, elle courrait sous le ballon, encouragée par sa maitresse, et nous attendait à l'atterrissage. Et puis aussi, en cherchant Bexie des yeux, j'ai repéré une autre bête qui se faufilait dans les fourrés : un renard, tout gris.






A l'attero, les ballons sont rangés en un tournemain, et l'équipe organise un petit buffet symap en plein champ, avec champagne mousseux turc, mais excellent. Je n'avais plus de place en mémoire pour vous en donner une idée.ENsuite retour à l'hotel et nouveau petit déjeuner (il est 9 heures et le vol a duré 2h environ). Marco a préparé les morilles que nous avions trouvées ensemble et l'épisode se termine comme prévu par l'omelette aux morilles.


Maintenant, je vous passe encore 5 photos en regrettant qu'elles ne reflètent pas toutes les phases du vol.

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