vendredi 29 mai 2009

Promenade en ballon - Omelette aux morilles 1
















Ouh que c'est dur, le réveil qui sonne à 4h30, quand il fait nuit noire. C'est
vrai, quoi, les vieux comme nous, retraités, z'ont plus l'habitude!
On s'habille rapidement, sans faire de bruit ; chaudement, car en Cappadoce, à 5
heures du matin, en mai, il fait frisquet (7 ou 8°). Nous nous glissons
silencieusement jusqu'à la porte de l'hotel. Ouf, personne n'a l'air réveillé par
notre manège.






C'est le 11 mai, nous partons pour revivre l'aventure des frères Montgolfier!
Brrr, il fait froid à attendre. Pas plus de 5 minutes, et la navette est là ;
chance, nous sommes les derniers à nous faire cueillir, les autres ont du se
lever encore plus tôt.






Les navettes se regroupent au siège de Cappadocia Balloon, où on nous sert du
café chaud et de petits gateaux pendant que les équipes s'activent à monter les
ballons sur des remorques ; la toile du ballon roulée dans un sac attaché à la
nacelle d'osier (on n'a toujours pas trouvé mieux question résistance et
légèreté. Trois ballons sont prévus, deux dont le nôtre pour un grand vol,
l'autre pou un vol d'intiation. 8 personnes par nacelle ; il parait que les
autres compagnies en mettent plus. Les bouteilles de gaz sont également chargées
à bord.






Pendant ce temps, les pilotes prennent les derniers renseignements météo, et
lancent des ballons d'helium, dès que les premières lueurs du jour apparaissent
pour étudier la vitesse et le sens du déplacement de l'atmosphère aux différents
altitudes. Ils en déduisent le terrain d'envol qui leur permettra de passer au
dessus des paysages les plus intéressants.






Les trois remorques et les navettes partent vers un terrain où est lancé un
dernier ballon d'essai ; le choix est fait, nous repartons à quelques kilomètres
vers le terrain optimal. Dans Göreme endormi, nous assistons à un ballet car les
autres compagnies sont aussi très actives, et les caravanes se croisent!
Déjà quelques montgolfières sont parties au lever du soleil (photo 1), un peu tôt
semble t'il pour un vol intéressant.






Les nacelles sont descendues des remorques renversées sur le côté, attachées à
l'enveloppe des ballons étalées au sol ; les équipes travaillent rapidement et
avec beaucoup d'efficacité, comme des acrobates de cirque, au numéro bien rodé.
Notre pilote sera Kaïli, la patrone, la copine de Marco et Suzy ; son mari Lars
est absent parti essayer son nouveau bateau à Marmaris!!! C'est une grande
anglaise, très belle, très drôle aussi ; c'est aussi la propriétaire de la
chienne qui nous a accompagnée en promenade la veille ; Bexie (ou quelquechose
comme ça) ne la quitte pas d'une semelle. Kaïli nous explique la position à
adopter dans la nacelle, dos tourné à l'atterrissage, genoux demi-fléchis,
agrippés aux poignées qui tapissent la nacelle et sa cloison médiane si
l'atterrissage devait être un peu rude.






Puis, c'est le gonflage, très rapide, au ventilateur (photos 2 et 3); quand le
ballon s'est bien arrondi, il faut chauffer l'air qu'il contient avec les
bruleurs à gaz qui lancent des flammes de plusieurs mètres dans l'enveloppe
(photos 4 et 5). C'est le pilote lui-même donc Kaïli, qui actionne les brûleurs
(il y en a trois fixés sous l'orifice inférieur du ballon comme on le voit bien
sur la photo 4)Tout celà se déroule en à peine un quart d'heure. Les passagers et
leur pilote montent dans la nacelle que l'équipe retient au sol. Au dernier
moment, Kaïli invite un dernier passager à monter : nous avons fait sa
connaissance hier en passant à Göreùme, c'est un français, qui a vécu sa jeunesse
en Cappadoce, balloniste passionné ; il vient faire un stage car il voudrait
abandonner l'informatique pour se lancer en professionnel dans le ballon. Ses
explications en vol et celles de Kaïli seront passionnantes.






C'est le moment, un dernier coup de brûleur et sans une secousse, très doucement,
nous voyons le sol s'enfoncer doucement ; nous flottons à une dizaine de mètres
de hauteur.

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