dimanche 31 mai 2009

Sculptures pour extra-terrestres 12/05
















Le 12 mai, au petit déj, Marco nous propose une ballade en méhari, et nous
partons vers 9 heures pour retrouver la vallée blanche, peu fréquentée et très
jolie. Tous les 4, Lilou, Marco, la chienne déjà ramenée après sa course sous le
ballon, et moi (photo 1).





Le départ est assez loin, mais chemin faisant, Marco est intrigué par un ballon
de la Cappadoccia balloon encore en l'air à une heure où en principe tout est
plié (les vents thermiques commençant à se réveiller). Il survole une zone où
déjà Marco nous avait signalé qu'un artiste australien mettait en place des
sculptures colossales, constituées par des alignements de pierres, et visibles
essentiellement du ciel. Intrigués, nous décidons d'aller voir.





En s'approchant, nous constatons que le ballon vole en captif au dessus des
sculptures réparties sur un bon kilomètre carré ; sans doute pour prendre des
photos des oeuvres d'art. Encore plus près, et on s'aperçoit qu'il y a beaucoup
de monde dans la montagne ; les ouvriers qui mettent en place les blocs de
pierre, mais aussi des journalistes. On décide d'aller voir, et la vaillante
méhari sautant les ornières, ripant sur les pierres nous hisse efficacement.
Sur la photo 2, en aggrandissant, on peut voir derrière la méhari une des
sculptures au sol, à l'extrême gauche, en partie, une autre en cours de
réalisation, et tout à droite une troisième, faite, celle là de stèles dressées.





Sur la photo 3, une des compositions terminée.






Le ballon est maintenant reposé ; nous discutons avec l'équipe qui confirme la
présence de journalistes, et leur mission de prises de vue. Kaïli reprochera plus
tard à Marco de ne pas avoir fait regonfler le ballon pour faire un petit vol
stationnaire et nous permettre de belles photos.






Nous montons ensuite vers le groupe qui s'agite près des stèless dressées ;
l'artiste est là (l'homme en chemise bleue et en chapeau sur la photo N° 4 - vous
le verrez mieux en cliquant). Nous irons le saluer ; il s'appelle Andrew Rogers ;
il nous explique le projet qui comporte en Turquie l'ensemble d'une dizaines
d'installations presque terminées. Mais le projet est mondial, et d'autres
réalisations du même style sont en cours dans différents pays (je me souviens de
la Chine, de l'Inde, du Brésil, mais il y en avait une douzaine).






On peut discuter de la finalité du projet, de sa beauté. Marco était enthousiasmé
par cette idée de création artistique que peu de gens pourraient contempler.
Personnellement, j'ai trouvé le truc un peu trop institutionnel ; en manière de
land art, Lilou et moi préférons les réalisations plus spontanées de Richard
Long, et leurs qualités esthétiques. En tout cas la mise en place aura fait
travailler une centaine d'ouvriers, ce qui est appréciable, et on peut gager
qu'elle fera vivre ensuite à l'année quelques professionnels du tourisme pour
amener les meutes photographiques à pied d'oeuvre, avec sans doute un chameau
attaché aux stèles, pour faire plus couleur locale sur la photo!






Je m'amusais à penser que seul un cosmonaute ou mieux un extra-terrestre pourrait
contempler l'oeuvree de façon globale ; et pof, nous en avons vu un, ou au moins
sa statue, dans la vallée blanche. Vous ne trouvez pas que cette cheminée de fée
ressemble à ET? (photo 5)










Je vais essayer de passer les photos en ordre invers ; comme ça, elles devraient vous apparaître enfin dans leur bon ordre (?)

samedi 30 mai 2009

Encore de la Cappadoce 11/05 après midi

















Voue en voulez encore ? En fin de matinée, après les morilles, je crois au musée
en plein air de Göreme (prononcez Gueurémé, et qu'on n'y revienne plus!).






Une gendarmerie pour shtrumpfs ; cliquez pour agrandir ; je ne mens pas (Photo1).






Une église troglodyte (photo 2) et ce qui reste de décoration (photo 3).
Un paysage de neige (photo 4)...en tuf volcanique bien sur, avec deux japonais
iconophiles en pleine action (ils ont peut-être aussi un blog à nourrir!)






Et l'après-midi, une ville souterraine à Derinkuyu à 20 km au sud d'Uçhisar, où
les chrétiens d'Anatolie persécutés (par qui?, c'est pas clair! en tout cas pas
par les islamistes, Mahomet n'était pas né, ni les turcs qui ne sont arrivés en
Anatolie que vers l'an mille!) pouvaient vivre à 10000 sur 8 étages avec les
étables, l'église, le pressoir à vin. Et en cas d'attaque, barrer les souterrains
en roulant ces énormes meules de pierre (photo 5) et même se tirer vers une autre
ville souterraine par un tunnel.






Ce sera tout pour aujourd'hui, mais demain, il y en aura d'autres.

vendredi 29 mai 2009

Promenade en ballo - Omelette aux morilles 2
















Tout mon texte a disparu.










Un peu fatigué, je vous envoie un maximum d'images, même si elles restent très en dessous des instants magiques que nous avons vécus.










Je referai le commentaire plus tard.

Promenade en ballon - Omelette aux morilles 3

















Voilà ce que je voulais vous dire et qui a été zappé ; heureusement blogger l'avait enregistré en brouillon, et je viens de la retrouver.



Je suis désolé, mais les photos ne traduisent pas toujours bien le miracle de ce vol ; j'ai manqué de place sur l'appreil, il a fallu changer les piles, et quand nous volions à toucher un peuplier (j'ai cueilli une branchette) ou à deux mètres de la paroi d'une cheminée de fée, ons'en met plein les mirettes sans songer à mitrailler.

Les trois ballons sont partis ensemble et ont volé à quelques mètres, les pilotes s'amusant à les faire toucher ; cela s'est poursuivi avec le second ballon après avoir lâché celui qui ne faisait qu'un vol d'intiation.

Le pilote dispose de trois commandes :

- la manette des gaz qui lui permet de déclencher un, deux ou les trois brûleurs pour chauffer l'air et faire monter le ballon ; la réaction de fait avec une grosse inertie, d'une vingtaine de secondes. C'est impressionnant de voir s'approcher une paroi rocheuse, de voir Kaîli lancer le brûleur 5 secondes et de continuer à voir la paroi s'approcher pour s'effacer au dernier moment ; il faut vraiment une maestria extraordinaire pour se permettre de jouer avec les obstacles avec une telle précision.

- la soupape permet au gaz chaud de s'échapper, pour limiter la montée ; une pilote expérimentée comme Kaïli ne s'en sert pratiquement jamais car elle sait parfaitement doser ses coups de brûleur. A l'atterrissage, l'ouverture en grand de la soupape permet aux gaz de s'échapper et évite que le ballon ne reparte.

- une autre corde est reliée à de petites soupapes latérales et permet au pilote de faire tourner le ballon pour améliorer sa visibilité et varier le panorama des passagers.

Les instruments de contrôle rappellent bien sur ceux de l'aviation ; pas de badin puisque la vitesse par rapport à l'air est nulle; la vitesse sol et la direction sont contrôlées au GPS ; bien sur un altimètre et un vario très sensible.

Nous avons volé dans de petites vallées, en slalomant entre les cheminées de fée, ce qui nécessite une connaissance des phénomènes micrométéorologiques stupéfiantes : des courants locaux nous faisaient faire le tour d'une cheminée de fée puis nous ramenaient au centre de la vallée.

Puis nous avons volé un peu plus haut, survolé Uçhisar à 200 mètres, pris alors dans un vent un peu fort pour le ballon : 17,6 noeuds tout de même.

Puis en redescendant, l'écoulement s'est calmé ; les équipes au sol en contact radio nous avaient précédés sur l'aire d'atterrissage et disposé les remorques le long d'un chemin au bout d'un champ. Ce qui m'a bluffé le plus, c'est l'atterrissage : Kaïli survole le champ à 4 ou 5 mètres de hauteur , demande par radio à sa remorque d'avancer de quinze mètre, et pose le ballon directement sur la remorque!! Bravo l'artiste! et elle réussit ce prodige environ 8 fois sur 10, évitant à l'équipe la peine de hisser la nacelle.

J'oubliais le plus sympa. La chienne Bexie qui ne nous a pas quitté ; tout le temps du vol, elle courrait sous le ballon, encouragée par sa maitresse, et nous attendait à l'atterrissage. Et puis aussi, en cherchant Bexie des yeux, j'ai repéré une autre bête qui se faufilait dans les fourrés : un renard, tout gris.






A l'attero, les ballons sont rangés en un tournemain, et l'équipe organise un petit buffet symap en plein champ, avec champagne mousseux turc, mais excellent. Je n'avais plus de place en mémoire pour vous en donner une idée.ENsuite retour à l'hotel et nouveau petit déjeuner (il est 9 heures et le vol a duré 2h environ). Marco a préparé les morilles que nous avions trouvées ensemble et l'épisode se termine comme prévu par l'omelette aux morilles.


Maintenant, je vous passe encore 5 photos en regrettant qu'elles ne reflètent pas toutes les phases du vol.

Promenade en ballon - Omelette aux morilles 1
















Ouh que c'est dur, le réveil qui sonne à 4h30, quand il fait nuit noire. C'est
vrai, quoi, les vieux comme nous, retraités, z'ont plus l'habitude!
On s'habille rapidement, sans faire de bruit ; chaudement, car en Cappadoce, à 5
heures du matin, en mai, il fait frisquet (7 ou 8°). Nous nous glissons
silencieusement jusqu'à la porte de l'hotel. Ouf, personne n'a l'air réveillé par
notre manège.






C'est le 11 mai, nous partons pour revivre l'aventure des frères Montgolfier!
Brrr, il fait froid à attendre. Pas plus de 5 minutes, et la navette est là ;
chance, nous sommes les derniers à nous faire cueillir, les autres ont du se
lever encore plus tôt.






Les navettes se regroupent au siège de Cappadocia Balloon, où on nous sert du
café chaud et de petits gateaux pendant que les équipes s'activent à monter les
ballons sur des remorques ; la toile du ballon roulée dans un sac attaché à la
nacelle d'osier (on n'a toujours pas trouvé mieux question résistance et
légèreté. Trois ballons sont prévus, deux dont le nôtre pour un grand vol,
l'autre pou un vol d'intiation. 8 personnes par nacelle ; il parait que les
autres compagnies en mettent plus. Les bouteilles de gaz sont également chargées
à bord.






Pendant ce temps, les pilotes prennent les derniers renseignements météo, et
lancent des ballons d'helium, dès que les premières lueurs du jour apparaissent
pour étudier la vitesse et le sens du déplacement de l'atmosphère aux différents
altitudes. Ils en déduisent le terrain d'envol qui leur permettra de passer au
dessus des paysages les plus intéressants.






Les trois remorques et les navettes partent vers un terrain où est lancé un
dernier ballon d'essai ; le choix est fait, nous repartons à quelques kilomètres
vers le terrain optimal. Dans Göreme endormi, nous assistons à un ballet car les
autres compagnies sont aussi très actives, et les caravanes se croisent!
Déjà quelques montgolfières sont parties au lever du soleil (photo 1), un peu tôt
semble t'il pour un vol intéressant.






Les nacelles sont descendues des remorques renversées sur le côté, attachées à
l'enveloppe des ballons étalées au sol ; les équipes travaillent rapidement et
avec beaucoup d'efficacité, comme des acrobates de cirque, au numéro bien rodé.
Notre pilote sera Kaïli, la patrone, la copine de Marco et Suzy ; son mari Lars
est absent parti essayer son nouveau bateau à Marmaris!!! C'est une grande
anglaise, très belle, très drôle aussi ; c'est aussi la propriétaire de la
chienne qui nous a accompagnée en promenade la veille ; Bexie (ou quelquechose
comme ça) ne la quitte pas d'une semelle. Kaïli nous explique la position à
adopter dans la nacelle, dos tourné à l'atterrissage, genoux demi-fléchis,
agrippés aux poignées qui tapissent la nacelle et sa cloison médiane si
l'atterrissage devait être un peu rude.






Puis, c'est le gonflage, très rapide, au ventilateur (photos 2 et 3); quand le
ballon s'est bien arrondi, il faut chauffer l'air qu'il contient avec les
bruleurs à gaz qui lancent des flammes de plusieurs mètres dans l'enveloppe
(photos 4 et 5). C'est le pilote lui-même donc Kaïli, qui actionne les brûleurs
(il y en a trois fixés sous l'orifice inférieur du ballon comme on le voit bien
sur la photo 4)Tout celà se déroule en à peine un quart d'heure. Les passagers et
leur pilote montent dans la nacelle que l'équipe retient au sol. Au dernier
moment, Kaïli invite un dernier passager à monter : nous avons fait sa
connaissance hier en passant à Göreùme, c'est un français, qui a vécu sa jeunesse
en Cappadoce, balloniste passionné ; il vient faire un stage car il voudrait
abandonner l'informatique pour se lancer en professionnel dans le ballon. Ses
explications en vol et celles de Kaïli seront passionnantes.






C'est le moment, un dernier coup de brûleur et sans une secousse, très doucement,
nous voyons le sol s'enfoncer doucement ; nous flottons à une dizaine de mètres
de hauteur.

jeudi 28 mai 2009

BALLADE DANS LA VALLEE DES PIGEONNIERS 10/05





















Le soir, Marco nous a convaincu de faire un survol des cheminées de fée en ballon
; pas eu beaucoup à insister : moi qui ai piloté avion avec et sans visibilité,
planneur (très peu malheureusement), deltaplane, parapente, il y a bien longtemps
que j'espérais faire un vol en ballon. Mais au desus de la Cappadoce, c'est le
top ; rendez-vous pris pour le 11.






Au petit déjeuner, Marco nous propose une promenade dans la vallée des
pigeonniers jusqu'à Göreme, à 3km. Et c'est parti.





Pas grand chose à raconter, il faut le faire. Les photos ne donnent qu'une petite
idée de ces statues baroques de tuf érodé par le lent travail des eaux sur des
roches tendres protégées par endroit par des blocs plus durs, ce qui crée des
cheminées de fée dont certaines ont gardé leur chapeau protecteur, en équilibre
sur leur tête pointue. Mais la plupart ont été creusées par l'homme, pour
habiter, ou pour attirer les pigeons dont la fiente fertilisante était très
prisée. Entre ces blocs, les hommes cultivaient en vergers chaque petit lopin de
terre. Et en plus, on peut y trouver des morilles.






La saison est un peu avancée, mais nous en trouverons 4 que Marco gardera pour le
petit déjeuner du lendemain, au retour de l'équipée en ballon.
Encore un mot sur le tuf. Ce mot évoque pour nous la pierre tendre de Touraine,
facile à sculpter, mais qui a tendance à s'abimer rappidement. Ici, il s'agit de
tuf volcanique : des cendres blanches compressées en roche friable, et dont les
différentes couches prennent des couleurs allant du jaune au rose, parfois
verdâtres. Ce tuf différent du nôtre explique sans doute les formes très
particulières.






J'avais quelques craintes que Marco parte à grand pas et peine à nous trainer ;
au contraire, il ralentissait l'allure pour ne pas nous presser, insistant pour
nous faire apprécier ce paysage insolite qu'il aime tant. Il était accompagné de
la chienne de ses amis de Capadoccia Balloon qui nous a quitté à mi-chemin pour
retrouver plus vite ses maitres.






Suzy nous attendait en voiture à la sortie de la vallée, nous épargnant la
fatigue du retour par la route. Au passage nous confirmons notre inscription pour
le vol du lendemain : il faudra être prets à 4h55 pour attendre la navette qui
viendra nous chercher.






Je me limite à 5 photos, sinon cela ne passera pas; le mieux serait que vous y
alliez, c'est unique, c'est magique. Attention, il faut lire les photos de bas en haut pour être dans l'ordre. N'oubliez pas de cliquer pour agrandir chaque photo si vous voukez des détails.

Un peu plus







Voilà les photos promises :

Une maison en rénovation que je ne trouve pas du tout de mauvais goût.

Notre hotesse Suzy.

Et Marco, vu de dos (on le reverra lors des ballades) présentant à Lilou la voiture qu'il a construite sur un chassis de R12!!! Car c'est aussi un grand bricoleur, et un créatif.
Sa voiture, la Mercera est célèbre en Turquie, ce qui lui vaut de se faire arrêter aux barrages de gendarmerie : les gendarmes veulent se faire photographier à côté de la Mercera. Bien plus, Louis Schweitzer, le patron de Renault a tenu à le rencontrer et à se faire présenter la Mercera lors d'un voyage en Turquie (où il y a une usine Renault.... et beaucoup de R12).

CAPPADOCE - LES TERRASSES D'USHISAR - DU 8 au 9 MAI

















Le 9, réveil dans notre suite, quasi-royale, après un bon somme réparateur, dans un lit tellement large que pour discuter sans élever la voix, il aurait fallu utiliser le téléphone (hum!). Douche, que dis-je, bain dans une baignoire biplace, breakfast international classique, avec tout de même cette prolifération de légumes très turque (en particulier les rondelles de concombre) qui étonne au petit déjeuner. Enfin, si on veut manger ses 5 légumes par jour, autant commencer dès le matin ; personnellement je suis plutôt jus de fruits (pamplemousse + orange, ça fait déjà 2 d'assurés!





Route tranquille de KONYA à AKSARAY (prononcer comme caravansérail, ce n'est pas par hazard) ; Lilou remarque la fréquence des campements de Roms, un peu étonnants dans un pays jugé extra-européen par le petit Nicolas, eux qui sont originaires de l'Europe de l'Est ; nous apprendrons qu'ils participent aux travaux agricoles pour des périodes limitées après lesquelles ils sont censés regagner leur pays d'origine. Au fait, les caravansérails, étaient des étapes environ tous les 40km (une journée de chameau) où les caravanes se regroupaient le soir sous bonne garde pour se protéger des brigands ; les marchands en profitaient pour faire des échanges commerciaux pour diversifier leur offre. Il faut dire que la route que nous suivons est la partie Ouest de la route de la soie ; l'autre bout et c'est la Grande Muraille. Nous ne nous arrêterons pas pour visiter ; il semble ne rester que quelques batiments très démolis dans le meilleur des cas, et beaucoup de boutiques pour touristes.





Je vois au passage un joli puit avec un seau recouvert de cuir au bout d'une perche mobile posée sur une fourche verticale (photos 1 et 2). Pour la photo, je triche un peu car je l'ai prise au retour, mais si je ne vous la montre pas maintenant, je vais oublier!






Après Aksaray, Nevsehir marque l'entrée en Cappadoce, en fait une portion très réduite (30 X 30 Kms environ) de l'Anatolie Centrale. Quelques minutes après, une route sur la gauche mène à Uçhisar où nous résiderons. Chance, le Routard nous apprend que "c'est le village le plus célèbre de Cappadoce", avec un piton de 60m, tout en tuf creusé de centaines de cavités : le "kale" (Photo 3) qui jouait le rôle de chateau-fort où la population des alentours pouvait se réfugier en cas d'attaque. Des tunnels secrets permettait d'aller puiser de l'eau à la rivière sans se démasquer. En fait, l'érosion a entrainé l'éboulement du piton, maintenant séparé en deux, et la visite des chambres souterraines n'est plus autorisée ; il reste la vue extraordinaire sur une armée de cheminées de fée dont la couleur varie avec l'ensoleillement ; pigeonniers ou habitations troglodytes, elles sont percées d'orifice, un peu comme de grandes orbites qui leurs donnent l'air de fantômes(photos 4 et 5). Le Routard s'inquiète des constructions nouvelles imitant l'ancien ; honnêtement, nous ne sommes pas d'accord : beaucoup de maisons sont en ruine, et la reconstruction nous a paru se faire avec beaucoup de goût dans la plupart des cas (photo 6).






Et l'hotel, les Terrasses d'Uçhisar, est une merveille de charme ; de petites chambres jolies et proprettes, dont deux sont troglodytes ; une vue sur la vallée adjacente. Les patrons sont des français qui étaient parmi les premiers à ouvrir un établissement hotelier dans ce village ; d'autres ont suivi et on est surpris de constater que la plupart des établissements ont des noms français, que les commerçants vous adressent directement quelques mots de français. En fait, les turcs, toujours très commerçants, ont racheté certains hotels créés par des français, ou en ont créé avec des noms français!






Elle, Suzy, la soixantaine, l'allure d'une bretonne, a été attirée à l'âge adulte vers la Turquie pays d'origine de son père (il ne parlait jamais turc, et ne racontait pas son enfance) ; c'est ainsi qu'après plusieurs voyages dans ce pays magnifique, elle est tombée amoureuse de la Cappadoce et a entrainé Marco, son mari, dans l'aventure. Cuisinière attentive, elle mitonne le soir pour ses clients des plats cuisinés à la française mais d'inspiration turque.... quel régal






Lui, Marco, grande baraque, grande gueule, mais on est vite surpris par sa gentillesse et son envie de faire partager sa passion pour cette région, mais aussi pour la montgolfière. Je l'ai qualifié de "dur tendre", nous avons vite sympathysé, d'autant que nous partagions l'hotel avec un groupe de marcheur allemands, très gentils, mais avec lesquels il était difficile de tenir une conversation.






Ajoutons que les prix sont plus que raisonnables alors qu'Uçhisar est en train d'évoluer comme une étape chic, donc avec un dérapage tarifaire! Merci encore à eux deux de la chaleur de leur accueil, de nos conversations du soir, des balades avec M.. ; merci aussi au club NOKTA qui nous les ont fait connaître
La photo 6 n'est pas passée ; je fais un autre minimessage pour vous l'envoyer, ainsi que celles de nps deux hôtes d'Uçhisar au coeur d'or.

mercredi 27 mai 2009

Arrivée Lilou - Mise à l'eau - Départ en Cappadoce - du 2 au 9 mai

Voilà ce qui arrive quand on prend du retard ; je ne me souviens plus très bien!

Dès le 29 avril, je m'attelle à la tâche:

- en premier, la lasure tout autour du liston, car, ça, je ne peux le faire après la mise à l'eau. Vite fait bien fait, tout ce qui est lasure est terminé le 2 mai,

- et je peux attaquer les vernis : ponçage et deux couches au minimum si on veut garder un aspect propret ; je vous passe les dix commandements du vernisseur Tonkinois breveté (tu ne verniras point si le temps est humide ; tu ne verniras pas au soleil ; tu ne verniras point après 5 heuresl'après-midi!!). Si je suivais à la lettre ces impératifs transmis par le précedent propriétaire, je n'aurais pas encore passé la première couche.

Le 2 mai, arrive Lilou ; je quitte le KOTAYA pour nous installer au Pupa Otel (ça s'écrit comme ça en turc!) où j'avais déjà séjourné quelques temps l'année dernière, une fois le bateau au sec ; c'est au ponton Pupa que j'avais attendu ma place à Yat Marmaris débordée par l'afflux des plaisanciers en fin de saison! Situé dans un endroit calme, juste en face de Yat Marmaris, l'endroit plait bien à Lilou. Elle nous rejoint à midi pour déjeuner à la cantine de la marina, et le soir pour diner au restaurant de la marina bien meilleur que celui de l'hotel. Les déplacements sont faciles : les dölmus (taxis collectifs) qui relient Marmaris et Yat Marmaris toutes les demi-heures passent devant l'hotel.

Le 4 mai, jour prévu pour la mise à l'eau, arrive. Cette date doit être donnée dès la mise à terre car les bateaux sont rangés à touche touche en fonction de la date de la mise à l'eau ; toute modification de la date quelque soit la raison entraîne une pénalité de 250€! Je porte mon papier aux grutiers qui me précise que la mise à l'eau aura lieu l'après- midi. Je range un peu, vérifie deux ou trois trucs...

Horreur : 3 vannes sont bloquées ouvertes. Les vannes sont montées sur tous les passe-coque (sortie des eaux, WC, crépine du moteur) et permettent d'éviter de couler en cas de fuite. Coup de téléphone à Jeff de Nokta, qui passe dans l'après midi, débloque une des vannes et remplace, vite fait, bien fait les deux vannes récalcitrantes.

Ouf!! ma mise à l'eau ne sera pas retardée. Il est même possible que Jeff par sécurité ait demandé aux grutiers de me passer en dernier.
En tout cas, c'est bien en dernier, trentième de la journée, la nuit tombée et sous une pluie battante que se déroule la mise à l'eau. Et c'est trempés et transis de froid, avec Jean Yves qui a eu la gentillesse de m'accompagner dans l'épreuve, que nous conduisons Ticotte enfin à flot à la place qui nous est assignée, à la racine du ponton Echo. Un bon dïner pour nous réchauffer, et j'attrape la navette de 11h du soir pour regagner l'hotel.

Les jours suivants, fin des vernis, le beau temps revenu. Achat d'un nouveau gilet de sauvetage car en remplaçant le systême de gonflage automatique d'un des gilets, j'ai perdu la pièce qui maintenait la bouteille de gaz ; je la trouverai en France, mais d'ici là, il me faut un troisième gilet automatique, question de sécurité. Le logiciel Fugawi que j'ai acheté à Port Campargue refuse absolument de fonctionner sur l'ordinateur ; j'avais prévu cet élément pour suppléer au petit traceur GEONAV en cas de panne, mais il reste les cartes papiers et le GPAS de base ; donc pas d'inquiétude.

Lilou me donne un coup de main pour surfiler et recoudre les enveloppes des coussins dont la fermeture éclair est grippée et que j'avais du découdre l'année dernière pour les laver.

Jean Yves est fin prêt pour appareiller ; tout de même un petit retard et quelques contrariétés pour les derniers travaux (une fuite sur un réservoir); Catherine, son épouse, et Marie Noëlle sa belle-soeur sont arrivées et partagent nos repas à la cantine, bénéficiant le premier jour d'une gratuité du repas sans aucune explication! Il appareillera le 8 au lieu du 7!! il y a toujours des complications de dernière minute.

Je vais chercher la voiture de location retenue par le club NOKTA ; une Fiat Albea en excellent état mais dont je ne trouverai jamais le secret de la climatisation ; un pris défiant toute concurrence : 28€ par jour.
Et nous prenons la route le 8 mai : il y a près de 900 km entre Marmaris et Ushisar où notre hotel a été retenu par NOKTA ; nous avons prévu de dormir à KONYA, à 300 km de notre but.
Voyage sans histoire : les routes sont bonnes en Turquie et désertes par rapport à la France ; les conducteurs parfois déroutants. Personne ne respecte les limitations de vitesse mais nous sommes toujours prévenus des contrôles de police par des appels de phare.

Arrivée à KONYA à la nuit ; nous sommes un peu perdus. Nous tentons d'entrer dans ce que nous prenons pour un hotel, mais en fait il s'agit d'un hopital. Un passant nous prend en charge et nous conduit jusqu'à un hotel 5 étoiles. Les prix sont élevés : au moins 120$ pour la plus petite chambre, mais le quidam négocie pour nous. A la fin, il agace tout le monde et finit par prendre congé, non sans nous laisser ses coordonnées et me gratifier d'une affectueuse accolade ; la réceptionniste nous a à la bonne et nous promet une très belle chambre pour 120 YTL (environ 55€) avec breakfast. Nous nous retrouvons dans une suite luxueuse, avec entrée, salon, chambre immense ; le personnel semble ravi de nous faire plaisir.

Quant à notre guide improvisé dont les manières me paraissaient pour le moins collantes, Lilou qui a plus l'oeil que moi m'a assuré qu'il s'agissait d'un homo qui s'imaginait que notre demande de chambre était une façon de l'inviter à la partager. Moi, toujours distrait je le trouvais simplement un peu bizarre, mais elle avait sans doute raison et le personnel de l'hotel connaissait probablement le bonhomme.

Désolé de ne pas tenir mes promesses, mais je n'avais pas encore repris ma manie de photographier tout ce qui bouge ; vous n'aurez pas encore de photos pour accompagner cette narration.

mercredi 20 mai 2009

De Paris à la Cappadoce

DEPART EN TURQUIE
Désolé les amis, mais j'ai pris beaucoup de retard à donner de mes nouvelles, d'une part parce qu'il y avait beaucoup à faire, d'autre part parce que tout n'était pas palpitant, ni d'ailleurs illustré par des photos.
La mise à l'eau de Ticotte était prévue pour le 4 mai 2009, mais pour commencer les travaux, j'avais décider de partir plus tôt, le 28 avril, vers Marmaris. Pour une fois, j'avais soigneusement écouté les conseils de l'ami Jean Yves (il ya des vols moins chers à partir de Bruxelles) sans entendre que celà ne concernait qu'une compagnie charter dont j'avais oublié le nom! En me servant de l'excellent OPODO, j'ai trouvé 2 vols pas chers Bruxelles Dalaman, l'aérodrome le plus proche de Marmaris (mais tout de même à 1h30 de bus + 2 dölmus, c.a.d. au moins 2h avec les correspondances) ; l'un arrivait vers 21 heures, l'autre le matin vers 9 heures. Pour ne pas arriver vers 23h sans bien savoir où loger, j'ai choisi l'autre, qui avait l'avantage de ne pas non plus embêter Lilou à des heures indues pour me conduire à la première étape ; un petit inconvénient cependant, ce vol se fragmentait en 3 étapes (Paris Ankara, Ankara Istanboul et Istanboul Dalaman) étagées sur une nuit entière avec les correspondances.
Je suis donc arrivé comme une fleur (c'est à dire un peu fané) vers 10 heures le 29 au matin à Yat Marmaris : Jean Yves qui m'avait précédé et avait déjà mis à l'eau son bateau le KOTAYA II (vous vous souvenez la petite croisière à 6 fin août, l'an dernier?) m'attendait pour m'héberger à son bord, un peu étonné et bien sur moqueur en voyant son copain en état de zombie.
LE CLUB NOKTA
Un petit mot sur le Nokta Yachting Club de Marmaris qui m'avait déjà été chaudement recommandé il y a 3 ans, au Sud de l'Italie par un couple de français retour de Turquie, alors que je m'y rendai, par le chemin des écoliers, en faisant le tour de l'Adriatique.
Un groupe de français à Marmaris se propose de vous conseiller dans le choix et les partenaires des travaux que vous devez faire pendant l'hivernage sur votre bateau, mais peuvent aussi vous trouver le bon loueur de voiture, vous réserver un vol, bref vous enjoliver la vie. Les travaux sont contrôlés par le club pendant l'hiver. C'est d'autant plus intéressant que les tarifs sont bien inférieurs à ceux pratiqués en France.
Pour Ticotte, j'ai profité du séjour à Marmaris pour faire repeindre la coque de Ticotte un peu défraichie (mais qui aurait pu attendre encore quelques années), et refaire l'ensemble des joints du pont en teck ; je les entretenai un peu chaque année, mais je voyais bien l'ensemble se dégrader alors que le teck restait d'assez bonne qualité pour ses trente ans. Retour de Marmaris, j'ai bien entendu demandé l'avis de mon skipper et ami de Port Camargue, Patrick, qui m'a donné le feu vert : "vas-y ; si je te faisais ces travaux, je devrais te demander 2 fois plus!"
Comme je le fais d'habitude en France, j'ai voulu faire le point avec le club NOKTA en janvier sur ce qui avait été fait et restait à faire, mais je me suis fait un peu jeter : nous ne laissons jamais tomber personne!!!
C'est dire comme j'étais curieux de voir si tout était prêt à mon arrivée : bravo, c'était vrai ; la coque très bien peinte, comme neuve ; l'antifouling bbien passé, l'hélice rutilante attendant que je lui termine son making up, le teck poncé et jointé, respirant la santé ; le HB était déjà à bord après son hivernage, la GV est arrivée après réparation lavage et hivernage, le lendemain de la mise à l'eau.
Quelques petits bémols à mon sens inévitables : malgré les protections, quelques endroits du liston, des chandeliers et du balcon ont "bénéficié" induement d'un peu de peinture ; quelques jointurages du teck ont un peu débordé sur les parties adjacentes; mais je crois que la même chose eut été inévitable en France.
En plus des travaux commandés à l'avance, il y a les mauvaises surprises de dernière minute : deux vannes bloquées ouvertes découvertes le matin de la mise à l'eau, le hors-bord essayé la veille du départ et qui refuse de démarrer (l'essence ne franchissait plus le robinet ouvert pour gagner le carbu ; sans doute nettoyage un peu léger cet hiver) ; dans les deux cas, pas d'affolement, Jeff est intervenu à temps et a réussi à arranger le problème sans retarder le timing de départ.
J'ajouterai les excellents conseils de Cécile pour le voyage en Cappadoce avec Lilou, dont je vous parlerai la prochaine fois. Pour moi, bravo et merci à Jeff, à Cécile, à Nevil et Emilia, à toute l'équipe de Nokta. Pour être tout à fait juste, j'ai vu à côté des heureux quelques plaisanciers déçus des prestations, mais partout où j'ai été, il y a toujours dans ce milieu des grincheux qui ne voient que les petits défauts et non les difficultés surmontées, l'importance objective du service rendu, la disponibilité que tout ce travail necessite pendant que nous, plaisanciers et bien souvent retraités, hivernons dans nos cocons douillets.
Bientôt je vous raconte la mise à l'eau, le voyage en Cappadoce, le départ de Lilou, l'arrivée du premier équipier, la première étape de Marmaris à Khalki. Et la prochaine fois, il y aura des photos!!!

De Paris à la Cappadoce

DEPART EN TURQUIE
Désolé les amis, mais j'ai pris beaucoup de retard à donner de mes nouvelles, d'une part parce qu'il y avait beaucoup à faire, d'autre part parce que tout n'était pas palpitant, ni d'ailleurs illustré par des photos.
La mise à l'eau de Ticotte était prévue pour le 4 mai 2009, mais pour commencer les travaux, j'avais décider de partir plus tôt, le 28 avril, vers Marmaris. Pour une fois, j'avais soigneusement écouté les conseils de l'ami Jean Yves (il ya des vols moins chers à partir de Bruxelles) sans entendre que celà ne concernait qu'une compagnie charter dont j'avais oublié le nom! En me servant de l'excellent OPODO, j'ai trouvé 2 vols pas chers Bruxelles Dalaman, l'aérodrome le plus proche de Marmaris (mais tout de même à 1h30 de bus + 2 dölmus, c.a.d. au moins 2h avec les correspondances) ; l'un arrivait vers 21 heures, l'autre le matin vers 9 heures. Pour ne pas arriver vers 23h sans bien savoir où loger, j'ai choisi l'autre, qui avait l'avantage de ne pas non plus embêter Lilou à des heures indues pour me conduire à la première étape ; un petit inconvénient cependant, ce vol se fragmentait en 3 étapes (Paris Ankara, Ankara Istanboul et Istanboul Dalaman) étagées sur une nuit entière avec les correspondances.
Je suis donc arrivé comme une fleur (c'est à dire un peu fané) vers 10 heures le 29 au matin à Yat Marmaris : Jean Yves qui m'avait précédé et avait déjà mis à l'eau son bateau le KOTAYA II (vous vous souvenez la petite croisière à 6 fin août, l'an dernier?) m'attendait pour m'héberger à son bord, un peu étonné et bien sur moqueur en voyant son copain en état de zombie.
LE CLUB NOKTA
Un petit mot sur le Nokta Yachting Club de Marmaris qui m'avait déjà été chaudement recommandé il y a 3 ans, au Sud de l'Italie par un couple de français retour de Turquie, alors que je m'y rendai, par le chemin des écoliers, en faisant le tour de l'Adriatique.
Un groupe de français à Marmaris se propose de vous conseiller dans le choix et les partenaires des travaux que vous devez faire pendant l'hivernage sur votre bateau, mais peuvent aussi vous trouver le bon loueur de voiture, vous réserver un vol, bref vous enjoliver la vie. Les travaux sont contrôlés par le club pendant l'hiver. C'est d'autant plus intéressant que les tarifs sont bien inférieurs à ceux pratiqués en France.
Pour Ticotte, j'ai profité du séjour à Marmaris pour faire repeindre la coque de Ticotte un peu défraichie (mais qui aurait pu attendre encore quelques années), et refaire l'ensemble des joints du pont en teck ; je les entretenai un peu chaque année, mais je voyais bien l'ensemble se dégrader alors que le teck restait d'assez bonne qualité pour ses trente ans. Retour de Marmaris, j'ai bien entendu demandé l'avis de mon skipper et ami de Port Camargue, Patrick, qui m'a donné le feu vert : "vas-y ; si je te faisais ces travaux, je devrais te demander 2 fois plus!"
Comme je le fais d'habitude en France, j'ai voulu faire le point avec le club NOKTA en janvier sur ce qui avait été fait et restait à faire, mais je me suis fait un peu jeter : nous ne laissons jamais tomber personne!!!
C'est dire comme j'étais curieux de voir si tout était prêt à mon arrivée : bravo, c'était vrai ; la coque très bien peinte, comme neuve ; l'antifouling bbien passé, l'hélice rutilante attendant que je lui termine son making up, le teck poncé et jointé, respirant la santé ; le HB était déjà à bord après son hivernage, la GV est arrivée après réparation lavage et hivernage, le lendemain de la mise à l'eau.
Quelques petits bémols à mon sens inévitables : malgré les protections, quelques endroits du liston, des chandeliers et du balcon ont "bénéficié" induement d'un peu de peinture ; quelques jointurages du teck ont un peu débordé sur les parties adjacentes; mais je crois que la même chose eut été inévitable en France.
En plus des travaux commandés à l'avance, il y a les mauvaises surprises de dernière minute : deux vannes bloquées ouvertes découvertes le matin de la mise à l'eau, le hors-bord essayé la veille du départ et qui refuse de démarrer (l'essence ne franchissait plus le robinet ouvert pour gagner le carbu ; sans doute nettoyage un peu léger cet hiver) ; dans les deux cas, pas d'affolement, Jeff est intervenu à temps et a réussi à arranger le problème sans retarder le timing de départ.
J'ajouterai les excellents conseils de Cécile pour le voyage en Cappadoce avec Lilou, dont je vous parlerai la prochaine fois. Pour moi, bravo et merci à Jeff, à Cécile, à Nevil et Emilia, à toute l'équipe de Nokta. Pour être tout à fait juste, j'ai vu à côté des heureux quelques plaisanciers déçus des prestations, mais partout où j'ai été, il y a toujours dans ce milieu des grincheux qui ne voient que les petits défauts et non les difficultés surmontées, l'importance objective du service rendu, la disponibilité que tout ce travail necessite pendant que nous, plaisanciers et bien souvent retraités, hivernons dans nos cocons douillets.
Bientôt je vous raconte la mise à l'eau, le voyage en Cappadoce, le départ de Lilou, l'arrivée du premier équipier, la première étape de Marmaris à Khalki. Et la prochaine fois, il y aura des photos!!!