Le 12 mai, au petit déj, Marco nous propose une ballade en méhari, et nous
partons vers 9 heures pour retrouver la vallée blanche, peu fréquentée et très
jolie. Tous les 4, Lilou, Marco, la chienne déjà ramenée après sa course sous le
ballon, et moi (photo 1).
partons vers 9 heures pour retrouver la vallée blanche, peu fréquentée et très
jolie. Tous les 4, Lilou, Marco, la chienne déjà ramenée après sa course sous le
ballon, et moi (photo 1).
Le départ est assez loin, mais chemin faisant, Marco est intrigué par un ballon
de la Cappadoccia balloon encore en l'air à une heure où en principe tout est
plié (les vents thermiques commençant à se réveiller). Il survole une zone où
déjà Marco nous avait signalé qu'un artiste australien mettait en place des
sculptures colossales, constituées par des alignements de pierres, et visibles
essentiellement du ciel. Intrigués, nous décidons d'aller voir.
de la Cappadoccia balloon encore en l'air à une heure où en principe tout est
plié (les vents thermiques commençant à se réveiller). Il survole une zone où
déjà Marco nous avait signalé qu'un artiste australien mettait en place des
sculptures colossales, constituées par des alignements de pierres, et visibles
essentiellement du ciel. Intrigués, nous décidons d'aller voir.
En s'approchant, nous constatons que le ballon vole en captif au dessus des
sculptures réparties sur un bon kilomètre carré ; sans doute pour prendre des
photos des oeuvres d'art. Encore plus près, et on s'aperçoit qu'il y a beaucoup
de monde dans la montagne ; les ouvriers qui mettent en place les blocs de
pierre, mais aussi des journalistes. On décide d'aller voir, et la vaillante
méhari sautant les ornières, ripant sur les pierres nous hisse efficacement.
Sur la photo 2, en aggrandissant, on peut voir derrière la méhari une des
sculptures au sol, à l'extrême gauche, en partie, une autre en cours de
réalisation, et tout à droite une troisième, faite, celle là de stèles dressées.
sculptures réparties sur un bon kilomètre carré ; sans doute pour prendre des
photos des oeuvres d'art. Encore plus près, et on s'aperçoit qu'il y a beaucoup
de monde dans la montagne ; les ouvriers qui mettent en place les blocs de
pierre, mais aussi des journalistes. On décide d'aller voir, et la vaillante
méhari sautant les ornières, ripant sur les pierres nous hisse efficacement.
Sur la photo 2, en aggrandissant, on peut voir derrière la méhari une des
sculptures au sol, à l'extrême gauche, en partie, une autre en cours de
réalisation, et tout à droite une troisième, faite, celle là de stèles dressées.
Sur la photo 3, une des compositions terminée.
Le ballon est maintenant reposé ; nous discutons avec l'équipe qui confirme la
présence de journalistes, et leur mission de prises de vue. Kaïli reprochera plus
tard à Marco de ne pas avoir fait regonfler le ballon pour faire un petit vol
stationnaire et nous permettre de belles photos.
Nous montons ensuite vers le groupe qui s'agite près des stèless dressées ;
l'artiste est là (l'homme en chemise bleue et en chapeau sur la photo N° 4 - vous
le verrez mieux en cliquant). Nous irons le saluer ; il s'appelle Andrew Rogers ;
il nous explique le projet qui comporte en Turquie l'ensemble d'une dizaines
d'installations presque terminées. Mais le projet est mondial, et d'autres
réalisations du même style sont en cours dans différents pays (je me souviens de
la Chine, de l'Inde, du Brésil, mais il y en avait une douzaine).
On peut discuter de la finalité du projet, de sa beauté. Marco était enthousiasmé
par cette idée de création artistique que peu de gens pourraient contempler.
Personnellement, j'ai trouvé le truc un peu trop institutionnel ; en manière de
land art, Lilou et moi préférons les réalisations plus spontanées de Richard
Long, et leurs qualités esthétiques. En tout cas la mise en place aura fait
travailler une centaine d'ouvriers, ce qui est appréciable, et on peut gager
qu'elle fera vivre ensuite à l'année quelques professionnels du tourisme pour
amener les meutes photographiques à pied d'oeuvre, avec sans doute un chameau
attaché aux stèles, pour faire plus couleur locale sur la photo!
Je m'amusais à penser que seul un cosmonaute ou mieux un extra-terrestre pourrait
contempler l'oeuvree de façon globale ; et pof, nous en avons vu un, ou au moins
sa statue, dans la vallée blanche. Vous ne trouvez pas que cette cheminée de fée
ressemble à ET? (photo 5)
Je vais essayer de passer les photos en ordre invers ; comme ça, elles devraient vous apparaître enfin dans leur bon ordre (?)