Le PROJET POUR 2009
Il s'agit de revenir de Marmaris à Port Camargue, sans se presser, en passant par Rhodes, la Crète, les Iles éoliennes, et Rome, en profitant des étapes pour faire un peu de tourisme.
Ticotte sera mise à l'eau le 4 mai, et je serai donc à pied d'oeuvre fin Avril, mais avant de partir, je profiterai bien de l'occasion pour faire un saut d'une semaine en Capadoce.
L'appareillage de Marmaris est donc prévu le 18 mai 2009. Les changements d'équipiers sont prévus les dimanches pour un départ le lundi, a priori à proximité d'aérodromes ; j'ai envisagé 6 périodes de 2 semaines, chacune ayant son intérêt propre.
Première période : du 17/05 au 30/05, #260 NM,de Marmaris à Santorin en passant par Rhodes, Karpathos et l'Est de la Crête. Le trajet entre la Crête et Santorin pouvant être réalisé en voilier ou en Ferry à partir d'Héraklion si la météo est défavorable.
Deuxième période : du 1er au 14 juin, #290 NM, de Santorin à Kalamata en revenant à l'ouest de la Crête (Réthimnon, Khania) puis traversée vers Cythère, et Kalamata au sud du Péloponnèse.
Troisième période : du 15 au 28 juin, #250 NM, de Kalamata à Corfou, par Pilos (Péloponnèse) et à travers les îles ioniennes (Zante, Céphalonie Levkas).
Quatrième période : du 29 juin au 12 juillet, #300 NM, de Corfou à Messine, en traversant le sud de l'Adriatique jusquà Santa Maria de Leuca, puis en flanant le long des côtes sud de la Calabre à moins que certains préfèrent un petit crochet vers Syracuse et Taormina.
Cinquième période : du 12 au 27 juillet, de Messine à Rome, en consacrant la première semaine aux îles éoliennes, en particulier Stromboli et Vulcano, mais d'autres moins volcaniques et moins connues ne manqueraient pas de charme ; peut-être Palerme, puis grande traversée vers Rome. La longueur du trajet dépendra du trajet entre les îles ; il y a près de 200 NM entre Ustica, la plus à l'Ouest des éoliennes et Rome ; on choisira peut-être une petite escale en cours de route.
Sixième période, enfin : du 28 juillet au 10 août ou un peu plus, 400 NM, de Rome à Port Camargue, en passant par l'île de Giglio, Maccinagio au nord du cap Corse, Cannes, Port Cros.
Les cartes des trajets avec les distances et les dates approximatives sont sur le blog Ticotte en Méditerranée que vous consultez. Je les ai enregistrées avant ce message ; ainsi vous tombez sur le message et en remontant, vous aurez le tableau des distances et des dates, puis toujours en remontant les trajets sur carte à partir du GPS traceur, en 6 messages correspondant aux 6 périodes.
Bien sur on ne fait jamais tout à fait ce qui est prévu, mais habituellement j'arrive à être à temps aux escales de changement d'équipage.
Merci de bien vouloir me contacter assez vite si vous pensez participer deux semaines comme équipier sur Ticotte, seul ou accompagné. L'idéal, c'est d'être à trois, skipper compris ; au delà, c'est vraiment trop!
Je profite de l'occasion pour vous souhaiter de belles navigations pour que 2009 soit une heureuse année pour tous.
mardi 30 décembre 2008
Croisière 2009 Calendrier et distances de Marmaris à Corfou
Croisière 2009 Calendrier et distances de Marmaris à Corfou .
Capture d'écran en JPG à partir d'un fichier EXCEL . Cliquez pour agrandir, et c'est très lisible.
2009 Calendrier et distances de Corfou à Port Camargue
Croisière 2009 Calendrier et distances de Corfou à Port Camargue
(capture d'écran en JPG à partir d'Excel ; j'espère que ça passera.
Croisière 2009 De Marmaris à Santorin
Croisière 2009 De Marmaris à Santorin . Départ le 18 mai ; Santorin prévu le 1er juin, qu'on l'atteigne avec Ticotte ou en ferry! Avant Santorin, nous aurons quitté Marmaris pour visiter Rhodes, une étape à Karpathos, puis l'Est de la Crête jusqu'à Spinalonga ou Héraklion selon la façon dont nous gagnerons Santorin.
Croisière 2009 De Santorin à Kalamata
Croisière 2009 De Santorin à Kalamata 1er au 14 juin. Je compte couper le séjour en Crête par une escapade à Santorin, qui dispose d'un aérodrome. Si la météo est hazardeuse, on peut très bien laisser le voilier à Heraklion et se rendre à Santorin en ferry aller-retour pour visiter et changer d'équipage. Ensuite, l'Ouest de la Crête, Cythère, avant d'aborder le Péloponnèse à Kalamata, d'accès facile en avion.
mercredi 3 septembre 2008
Minicroisière autour de Marmaris et retour en France20/08 au 02/09/08 (fin)
Après avoir contourné Rhodes par le sud (c'est par là que je passerai dans un an avec Ticotte pour gagner la Crête, sur le chemin du retour en France), nous remontons vers la petite île de Chalkis, au Nord-ouest de Rhodes. Les maisons rappellent celles de Symi, mais le charme en est décuplé par l'absence de touriste; les habitants répondent avec gentillesse à nos Kalli mera du matin. Vraiment un coin de paradis, mais pour combien de temps encore? Les jardins sont soignés avec amour (3 dernières photos), le confort rustique ; il n'y a pas de marchand de souvenir.
Ensuite, ce sera de nouveau Symi, un ponton de restaurant au sud, au pied de fortifications en ruines difficiles à dater, une escale à Pedhi, la baie juste avant la ville de Symi dont je verrai enfin la chora (avec Alix, nous avions essayé d'y monter par un escalier, mais il aboutissait à une maison particulière), et le retour définitif à Marmaris. La nostalgie de voir les copains partir l'un après l'autre tandis que je finis de préparer mon voilier pour l'hivernage.
Je passe sur le voyage de retour, folklorique car même en bricolant sur Internet, je n'ai sans doute trouvé ni la solution la plus simple, ni la moins couteuse ; départ de Yat Marina à 11h30 ; navette très mal indiquée à Marmaris pour rejoindre l'Otogar . 14 heures d'autobus pour arriver à 3heures du matin àau terminal Pamukkale d'Istanboul (cars très confortables, avec un personnel attentionné qui vous propose à tout bout de champ des boissons offertes, mais c'est bien fatigant tout de même); une course effrenée (sans raison si ce n'est l'absence de policier dans les rues à cette heure-là!) pour gagner l'aéroport ATATûRK, bien sur désert à cette heure. Lufthansa qui ne peut me donner mon billet électronique parce qu'ils ont sous-traité le vol à Turkish Airlines, l'excédent de bagages.
La courte escale à Munich où je dois littéralement courrir pour arriver à prendre à temps la correspondance pour Paris ; heureusement la signalétique est bien faite et les hotesses charmantes et disponibles. L'arrivée à CDG, où je suis tout surpris de retrouver mes bagages qui ont fait la même course que moi à Munich.
L'habituelle alerte à la bombe, attraction permanente avec un deuxième étage évacué pour des raisons mystérieuses, tandis que le haut parleur continuait à donner les instructions pour les trains dans un hall désert! ouf! mon TGV est entré à l'heure, 5 minutes après la fin de l'alerte. Je suis bien installé, en train de finir ce blog dans le TGV ; Nimes ne va plus tarder.
En fin de semaine, je retrouve Lilou à Juan les Pins ; je les aurai bien mérité ces vacances, non?
En tout cas, vous n'entendrez plus parler de moi avant quelque temps. Mais je glisserai de temps en temps un mot cet hiver : commenter et passer les vidéos, vous raconter les croisières plus anciennes, vous trouver de quoi illustrer un bétisier du capitaine... ou des équipiers; A bientôt donc, et si vous me lisez, n'oubliez pas un petit commentaire de temps en temps
Minicroisière autour de Marmaris et retour en France20/08 au 02/09/08 (suite2)
Nous mouillons dans la baie très fermée de Lindos (photo 9), sur la côte sud-est de Rhodes ; un chateau des templiers, une chora bien blanche valent certainement le détour, mais l'endroit est bourré de touristes.
Nous profiterons du calme du matin, le 24 pour visiter avant que les hordes ne débarquent des caïques et des autocars ; sur une arche, dans la chora, une frise sculptée rappelle la présence éphémère des chevaliers de Saint Jean à Rhodes (photo 10). Plus haut les remparts de la forteresse abritent les ruines d'une chapelle byzantine (photo 11). En fin de matinée, nous continuons à contourner l'île, mais la couleur turquoise de l'eau en regard d'une pointe rocheuse nous séduit ; un petit mouillage forain pour déjeuner en face d'une plage déserte (photo 12). J'ai encore préparé une salade ; turque, je crois, avec du yaourt! Le vaste plan de travail du KOTAYA rend la cuisine bien agréable
Minicroisière autour de Marmaris et retour en France20/08 au 02/09/08 (suite)
Après une bonne nuit de sommeil (les arrivants de France sont fatigués du voyage), départ en fin de matinée, le 21, pour un ponton dans la baie ; François en pleine formpe commence ses acrobaties (photo 4); Jean Yves est à son affaire (photo 5). Le moindre souffle de vent et le First 405 atteint vite les 6 noeuds, mais reste très confortable ; contrairement à Ticotte, il franchit très facilement le clapot. Quelques problèmes d'alarmes moteur intempestive qui se reproduiront et vont nous amener à repasser par Marmaris le 22. En fin d'après midi, nous voilà au ponton d'un restaurant sympa pour un bon diner réparateur ; les places sont déjà presque toutes occupées (photo 6). A midi, j'avais rempli mes fonctions de cuistot en préparant une salade grecque...facile!
Le 22, nous revenons à Yacht marina Marmaris, après avoir contacté le club NOKTA à la recherche d'un "bon électricien"! Mais, comme toujours avec les pannes intermittentes, l'alarme ne s'avise pas de sonner quand il fait ses essais ; il nous quitte sans solution, avec une lueur de doute dans les yeux (doute sur nos constatations, mais pas sur l'excellent état du moteur!).
Nous repartons donc vers Rhodes le 23 vers 8 heures, et quand l'alarme recommencera à couiner, JY la débranchera, car il est certain qu'il s'agit d'une fausse alarme, mais ce ne peut être qu'une solution provisoire. Une fois sortis de la baie de Marmaris, nous bénéficions d'une jolie brise traversière, qui booste bien Kotaya en le faisant giter ; Jean Yves profite bien de son nouveau jouet (photo 7). Dans l'après-midi, le vent adonne, Jonathan qui adore la baignade peut se laisser tirer par un boute sans risquer de faire du bare foot (photo 8).
Minicroisière autour de Marmaris et retour en France20/08 au 02/09/08 (début)
Le 20/08, nous avons rendez-vous avec Jean Yves et son KOTAYA 2 à Göcek (prononcer Gueudjek), situé par la route à une cinquantaine de km dce Marmaris, juste après l'aréoport de Dalaman. Il y a des départd toutes les heures, et une fois à l'otogar de Marmaris, je trouve vite le premier bus partant.
Paysages verdoyants de pinèdes et de cultures ; les gerbes sont joliment disposées (photo 1). Nous nous arrêtons dans tous les petits villages, et le trajet prend plus de deux heures, mais le bus est climatisé et confortable ; pas de problème.
Port Gôcek marina est une marina huppée au sud est de la ville (photo 2) ; le golfe de Gôcek se révèlera plein de mouillages ravissants, avec des restaurants qui proposent leurs pontons avec l'obligation morale de diner dans l'établissement. Il parait que certains plaisanciers (plaisantins?) ne souscrivent pas à cette règle!
J'arrive le premier à bord, retrouve avec plaisir Jean Yves (cf le voyage de Bar à Egine) resté seul depuis la veille; une demie heure après arrivent François, notre complice habituel avec son fils Jonathan, 15 ans, très ouvert et sympa (photo 3), ainsi que Lionel, un ancien collègue Air France de mes amis.
mardi 19 août 2008
A MARMARIS DU 15 AU 19/08 (fin)
Ticotte est toujours aussi belle au sortir de l'eau (photo 9), et plutôt propre sauf l'hélice (photo 10) qui a perdu tout son antifouling et arbore quelques coquillages revenus se nicher après mon grattage sous-marin à Gozçaada. Le bateau est calé sur ber avec beaucoup de soins, tout près de la darse ; l'équipe la passe au karscher, puis un tracteur soulève le ber et l'emporte sur son lieu de stockage (photo 11), ce qui permet de serrer davantage les bateaux et de les déplacer éventuellement en fonction des opportunités et de la date prévue de remise à l'eau, sans faire intervenir le grand travelift. Le calage définitif est complèté par des étais en bois (photo 12).
J'ai encore le temps de laver le génois, de déjeuner, puis je m'effondre pour une sieste d'une heure pendant que le foc sèche suspendu à son mat. Il fait 37° dans le bateau, alors qu'à l'eau, la température avoisinait 30° ; pour information, la température de l'eau est de 27°5.
Bon, c'est pas tout ça, mais faut qu'on se quitte ; emporté par le blog, j'ai encore veillé jusqu'à deux heures 30 du matin, et demain, il faudra rejoindre Jean Yves à Göcek dans l'après-midi!
A MARMARIS DU 15 AU 19/08 (suite)
Mais il faut prendre contact avec le club NOKTA, que je finis par découvrir non sans mal(photo 5), près de la Netsel marina, qui borde toute la ppartir est de la ville. L'accueil de Cécile et Emilia est chaleureux, et Jeff, le responsable technique, viendra voir Ticotte dès que je serai admis dans la marina. Un saut en dolmus jusqu'au bureau de la marina ; on s'explique mieux de vive voix qu'à la radio. Je pourrai avoir une place lundi 18, en m'annonçant sur le canal 72 à la VHF.J'avance aussi les lessives en lavant les taies d'oreillers à la main ; repasse une couche de lasure sur le liston (bordé en bois qui entoure le pont), les bittes d'amarrage et le 1/4 de rond qui entoure le cockpit; passe une couche de vernis sur toutes les parties extérieures du cockpit pour les protéger du soleil d'hiver ; je hisse le pavillon NOKTA à babord (photo 6), puisque pour la première fois je fais partie d'un club! Je retiens même pour 3 jours à l'Otel Puppa, car entre le retour de la croisière avec Jean Yves et mon départ vers Paris (début septembre, les prix commencent à se tasser), le séjour prolongé sur Ticotte à terre ne me tente guère compte tenu de la canicule. Sur l'eau, la température intérieure est déjà à peine supportable, mais à distance de cette régulation thermique, ça ne doit pas être tenable plus de 2 jours.
Lundi arrive, je prends contact avec Yacht marina par radio, mais pas de réponse ; un coup de téléphone me rassure : je suis bien attendu. Dix minutes de traversée, bien sur sans déplier les voiles, un dinghy se présente dès que je m'annonce à la VHF, et me guide vers une toute petite place le long d'un quai où je suis vite amarré avec l'aide efficace des marineros du dinghy. Une heure chez les James Bond girls du staff administratif pour établir le contrat ; il faut dès maintenant déterminer la date de remise à l'eau, et la respecter sous peine de pénalité! ce sera le 4 mai 2009. Il ya la wifi, et la possibilité d'imprimer les documents sur les ordinateurs mis à disposition. Tout est très propre et très bien organisé pour un tarif très inférieur à la ruineuse marina d'ATAKOY (mais Istanboul oblige!).
Jeff passe me voir et prend note de tous les travaux que je demande. Les devis seront prèts lorsque je reviendrai de croisière le 28. Je commence à démonter les voiles (photo 7); les plaisanciers de passage sur le quai me proposent de l'aide pour enfourner les voiles dans les sacs. Il y a même un grand bac pour laver les voiles et un mat à côté pour les sécher; pratique, Port Camargue devrait bien en prendre de la graine ; les tarifs des voiliers pour laver les voiles en France sont tout à fait prohibitif, et le self service ne demanderait pas beaucoup de place.
Le 19, je vais voir les grutiers à 9 heures pour connaitre l'heure prévue pour m'accueillir ; en fait c'était le bateau qu'ils attendaient à 9 heures ; pas de temps à perdre, j'entre dans la darse à 9h15 ; le vent s'est levé et risquait de m'empêcher d'appareiller, mais les grutiers ont appelé les marineros qui me décoincent en tirant transversalement l'avant du bateau avec leur hors-bord. La procédure est plus longue qu'à Port Camargue car un plongeur (photo 8) fixe lui même les sangles en vérifiant de visu qu'elles ne risquent pas d'endommager les parties fragiles ; la veille j'avais démonté l'hélice du loch par précaution.
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