mercredi 3 septembre 2008

Minicroisière autour de Marmaris et retour en France20/08 au 02/09/08 (fin)





Après avoir contourné Rhodes par le sud (c'est par là que je passerai dans un an avec Ticotte pour gagner la Crête, sur le chemin du retour en France), nous remontons vers la petite île de Chalkis, au Nord-ouest de Rhodes. Les maisons rappellent celles de Symi, mais le charme en est décuplé par l'absence de touriste; les habitants répondent avec gentillesse à nos Kalli mera du matin. Vraiment un coin de paradis, mais pour combien de temps encore? Les jardins sont soignés avec amour (3 dernières photos), le confort rustique ; il n'y a pas de marchand de souvenir.


Ensuite, ce sera de nouveau Symi, un ponton de restaurant au sud, au pied de fortifications en ruines difficiles à dater, une escale à Pedhi, la baie juste avant la ville de Symi dont je verrai enfin la chora (avec Alix, nous avions essayé d'y monter par un escalier, mais il aboutissait à une maison particulière), et le retour définitif à Marmaris. La nostalgie de voir les copains partir l'un après l'autre tandis que je finis de préparer mon voilier pour l'hivernage.


Je passe sur le voyage de retour, folklorique car même en bricolant sur Internet, je n'ai sans doute trouvé ni la solution la plus simple, ni la moins couteuse ; départ de Yat Marina à 11h30 ; navette très mal indiquée à Marmaris pour rejoindre l'Otogar . 14 heures d'autobus pour arriver à 3heures du matin àau terminal Pamukkale d'Istanboul (cars très confortables, avec un personnel attentionné qui vous propose à tout bout de champ des boissons offertes, mais c'est bien fatigant tout de même); une course effrenée (sans raison si ce n'est l'absence de policier dans les rues à cette heure-là!) pour gagner l'aéroport ATATûRK, bien sur désert à cette heure. Lufthansa qui ne peut me donner mon billet électronique parce qu'ils ont sous-traité le vol à Turkish Airlines, l'excédent de bagages.


La courte escale à Munich où je dois littéralement courrir pour arriver à prendre à temps la correspondance pour Paris ; heureusement la signalétique est bien faite et les hotesses charmantes et disponibles. L'arrivée à CDG, où je suis tout surpris de retrouver mes bagages qui ont fait la même course que moi à Munich.


L'habituelle alerte à la bombe, attraction permanente avec un deuxième étage évacué pour des raisons mystérieuses, tandis que le haut parleur continuait à donner les instructions pour les trains dans un hall désert! ouf! mon TGV est entré à l'heure, 5 minutes après la fin de l'alerte. Je suis bien installé, en train de finir ce blog dans le TGV ; Nimes ne va plus tarder.


En fin de semaine, je retrouve Lilou à Juan les Pins ; je les aurai bien mérité ces vacances, non?


En tout cas, vous n'entendrez plus parler de moi avant quelque temps. Mais je glisserai de temps en temps un mot cet hiver : commenter et passer les vidéos, vous raconter les croisières plus anciennes, vous trouver de quoi illustrer un bétisier du capitaine... ou des équipiers; A bientôt donc, et si vous me lisez, n'oubliez pas un petit commentaire de temps en temps

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