16 mai, les copains ont retenu leur vol de retour, et je les accompagne jusqu'au Pirιe, ΰ la recherche d'un bon shipchandler.
Dernier cafι au lait grec avant d'embarquer, tandis que les chevaux prennent tranquillement leur petit dej.
Nous avons choisi un ferry classique, le Phoibos ; le commandant nous fait meme visiter la passerelle une fois sortis du port (grβce ΰ l'entregent de Franηois) ; c'est impressionnant, et on est trθs rassurι par l'excellente vision qu'a le pilote de la moindre embarcation qu'il cotoie, et par l'attention vigilante qu'il exerce. La pollution d'Athθnes est bien visible ΰ l'arrivιe ; elle n'a rien ΰ envier au classique smog londonien.
Mes amis partent en taxi jusqu'ΰ la station de bus qui conduit ΰ l'aιroport, et moi je cingle ΰ pied et au jugι vers la marina de Zea, qui n'est qu'ΰ 1km ΰ pieds en traversant la ville. Bonne pioche ; il y a plusieurs shipchandlers. Le premier ΰ l'image de ceux que j'ai visitιs en Grκce depuis 8 jours hausse les ιpaules : non, il n'a pas d'hιlice de marque TOHATSU; non, il n'y a pas de concessionnaire TOHATSU au Pirιe; je n'ai qu'ΰ consulter internet pour trouver si il y a et oω il y a un concessionnaire de la marque dans la rιgion d'Athθnes.
50 mθtres plus loin, je trouve un shipchandler sympathique, jeune, et plein d'humour, et en plus qui est distributeur TOHATSU. Oui, il peut m'avoir l'hιlice dans la journιe, une seconde (prιcaution) dans la semaine ; oui, il a les goupilles nιcessaires ΰ sa pose ; oui, il a ΰ peu prθs tout ce que je lui demande, et ainsi je vais disposer d'un second convertisseur 12V continu/ 240 alternatif, mais celui-lΰ produit un alternatif de courbe sinusoΟdale et non carrιe, indispensable pour utiliser un ordinateur portable. Ainsi, mκme si il n'y a pas de wifi, je peux prιparer les textes et les photos ΰ bord et vous ιcrire en respectant l'orthographe, ce qui est impossible sinon, faute de voyellesz accentuιes.
Je ne sais pas si je vous l'ai dιja dit, mais le problθme de l'hιlice du hors bord de l'annexe me tracassait depuis le dιpart. J'avais constatι l'an dernier en arrivant ΰ Bar qu'elle avait perdu une pale et que le moteur marchait sur 3 pattes ; le chantier de la marina de Bar devait me la remplacer cet hiver. Aux 3 emails interrogatifs que j'avais envoyιs, ils me rιpondaient toujours "pas de problθme, respectι Mr Baudoin (sic), tous les travaux sont faits. Quand je suis arrivι le 2 mai, j'ai vite vu que rien n'ιtait terminι et l'hιlice casιe toujours en place. Ce n'est que le 6, veille du dιpart, qu'ils ont constatι qu'ils n'avaient pas cette hιlice et pensaient la recevoir dans les 10 jours en la commandant en Italie!! Depuis j'en cherchais une partout. Le pire c'est que le directeur du chantier ΰ Bar a ιtι ιtonnι et mκme vexι quand je lui ai dit qu'il n'ιtait pas un type sιrieux!
Aprθs la visite au ship, dιjeuner (morue aux choux-fleurs sauce au cumin), pas trθs cher, seul convive en terrasse d'un restaurant chicos dont le tenancier m"expliquera qu'ici contrairement aux paysans et aux iliens, les locaux dιjeunent tard, souvent ΰ 4 heures, aprθs avoir terminι leur travail.
La marina est plutτt belle ; les tarifs sont chers , la place comptιe, il faut demander une place par email. Il y a meme un bateau de Greenpeace (photo). Malgrι le cτtι allιchant des sanitaires qui paraissent corrects, je prιfθre rester ΰ Egine, oω je retourne dans un pιtaradant Flying Dolphin .
Le travail ne manque pas pour la semaine : vidange, rιvision moteur, "approche" des vernis et lasures, vιrification d'un circuit ιlectrique dιfaillant.
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